Les Machines sont connectées
Les êtres sont reliés
Écran vibrant, miroir d'un monde sans relief, Où la réalité se dérobe, dans un univers digital. Des visages pixelisés, des sourires sans chaleur, Un ballet de pixels, une existence sans saveur.
Des connexions s'établissent, virtuelles et froides, Des relations s'inventent, sans profondeur, sans poids. On se perd dans le flux, un torrent incessant, Où les liens s'effilochent, et l'âme se déconstruit.
L'appétit insatiable, une faim de connexion, Mais la solitude persiste, une profonde déception. On cherche la chaleur, un contact authentique, Un regard sincère, une parole authentique.
L'écran s'interpose, une barrière impénétrable, Et la solitude s'installe, une réalité implacable. Le monde réel s'estompe, dans un flou digital, Une quête de sens, une existence fragile.
On se noie dans l'illusion, un mirage sans fin, Et la vérité s'éloigne, dans un silence profond et grin.
Arno Leris