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Article N°28774
84% des Français ne savent pas utiliser les batteries de leur vélo : un risque sous-estimé
C’est un chiffre qui interpelle : selon une récente étude, 84% des Français adoptent des comportements à risque avec les batteries de leurs vélos électriques, tout comme avec celles de leurs smartphones ou trottinettes. Ce constat, loin d’être anecdotique, soulève une question cruciale de sécurité et de responsabilité collective.
La banalisation des batteries lithium-ion dans notre quotidien masque leur fragilité et leur potentiel danger. Utilisation pendant la charge, décharge systématique sous les 20%, charge nocturne sans surveillance ou encore emploi de chargeurs non homologués : autant de pratiques répandues qui peuvent conduire à la surchauffe, voire à l’incendie. Les batteries de vélos à assistance électriques, en particulier, sont sensibles aux chocs, à la chaleur et à l’humidité, et un stockage inapproprié peut provoquer une explosion ou un feu.
Ce qui frappe, c’est le paradoxe : 89% des Français déclarent savoir qu’une batterie peut exploser, mais continuent malgré tout à prendre des risques. Presque tous affirment avoir déjà eu un comportement inadapté, et 10% ont connu un incident, principalement avec leur VAE. La méconnaissance des bonnes pratiques, conjuguée à un sentiment de routine, fait le lit de l’accident domestique.
Ce qui frappe, c’est le paradoxe : 89% des Français déclarent savoir qu’une batterie peut exploser, mais continuent malgré tout à prendre des risques. Presque tous affirment avoir déjà eu un comportement inadapté, et 10% ont connu un incident, principalement avec leur VAE. La méconnaissance des bonnes pratiques, conjuguée à un sentiment de routine, fait le lit de l’accident domestique.
Des solutions simples, une vigilance indispensable
Pourtant, la prévention est à portée de main : ne jamais laisser une batterie en charge sans surveillance, éviter la surcharge et la décharge profonde, utiliser uniquement le chargeur d’origine, stocker la batterie dans un endroit sec et tempéré, et ne jamais utiliser une batterie endommagée. Ces gestes simples, s’ils étaient généralisés, réduiraient drastiquement les risques.
L’essor du vélo à assistance électrique, formidable levier de mobilité douce, ne doit pas être freiné par des accidents évitables. Il est donc urgent de renforcer la pédagogie autour de l’usage des batteries, via des campagnes d’information et l’intégration systématique de conseils appropriés par les vendeurs et de notices claires lors de l’achat. C’est aussi à chaque usager de se responsabiliser, pour sa sécurité et celle des autres.
Une chose est sûre, " Le progrès technologique ne dispense pas de la prudence. " À l’heure où la mobilité électrique s’impose en force, sachons adopter les bons réflexes pour que finalement l’innovation reste synonyme de liberté, et non de danger.
Henry Salamone FRANCE SECRÈTE À VÉLO
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