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Article N°19960
Les #giboulées de #mars
Ce terme précis, bien que non scientifique, fait référence à une forme particulière de précipitations.
Entrons dans le détail: vous avez très peu de chance par exemple de prendre une giboulée sur la tête en plein mois d'août ou à Noël.
La période propice à leur formation est en effet située grosso modo entre février et avril, d'où la fameuse expression: giboulées de mars.
A ce moment-là de l'année, certaines conditions météo sont réunies pour générer des giboulées.
Règle numéro 1: il faut un écart suffisamment important entre les températures près du sol et celles en altitude. Pour schématiser, comme on sort quasiment de l'hiver pour rentrer dans le printemps, il fait encore très froid en haut alors que ça commence à se réchauffer en bas grâce au retour du soleil.
Tout est ensuite question d'instabilité: c'est la règle numéro 2. Lorsque nous avons une masse d'air très instable, ça signifie qu'il y a une décroissance rapide de la température au sein de l'atmosphère avec donc des nuages, typiquement des cumulonimbus, au sein duquel les particules vont rapidement pouvoir changer d'état, se transformer en particules de glace, et alors grossir régulièrement au fur et à mesure de ces mouvements au sein du nuage.
Et que se passe-t-il ensuite? Le destin de ces glaçons est ensuite variable. Ils peuvent chuter à un moment donné sous l'effet de leur poids, ou bien tout simplement être éjecté du nuage. En retombant vers le sol, généralement ces glaçons fondent et se transforment en pluie. Lorsqu'il fait froid au niveau du sol, ils n'ont en revanche pas le temps de fondre, et nous arrivent sous forme de neige, grêlons ou de grésil, en fonction de leur taille d'origine.
En résumé, des giboulées ce sont donc des averses rapides et brusques, souvent accompagnées de vent, au cours desquelles grêlons et flocons de neige se mêlent à la pluie.
Jessy FERNANDEZ
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