Disons-le tout de suite, le polar n’est pas vraiment mon genre littéraire... En voyant toutefois, jour après jour sur Facebook, les chroniques enthousiastes du roman d’Yves Carchon, «Riquet m’a tuer» (non, non, n’y déceler aucune faute d’orthographe), j’ai senti que je n’avais plus vraiment le choix !
Eh bien, me croirez-vous ? Pour une surprise, je dois reconnaître que ce fut une sacrée surprise… Chapeau l’artiste!
Première impression : le style est fluide, très agréable à lire, les dialogues «sonnent» juste, tout comme les réflexions pertinentes et parfois savoureuses des personnages, le tout saupoudré de pas mal d’humour. Et pour les curieux et amateurs d’histoire, c’est très bien documenté !
Et l’intrique ? Bon, je ne vous parle même pas de l’intrique… Une fois commencé, il ne vous reste plus qu’à aller jusqu’au bout, toutes affaires cessantes !
J’ai donc suivi avec grand intérêt, de Castelnaudary à Perpignan et Béziers, en passant par Toulouse, l’enquête «officieuse» de Fragoni, fin limier - genre lieutenant Columbo - ayant le plus grand mal à « raccrocher les gants » après une brillante carrière, et de son très fidèle assistant, le chien Watson. Sans oublier Flora, bien entendu, jeune érudite spécialiste de l’œuvre de Pierre-Paul Riquet et voyante à ses heures, dont les quelques «flash» se révéleront d’une aide inappréciable.
De nombreuses péripéties jusqu’à un incroyable dénouement… Avec un tel trio à ses trousses, le « tueur du canal » n’avait certes plus la moindre chance !