« Un problème sans solution est un problème mal posé », disait Albert Einstein. En ce sens, la difficulté à laquelle sont actuellement confrontés les marins du Vendée Globe - en particulier les leaders -, ressemble fort à un Rubik’s Cube sans couleurs. On parle là d’une vilaine dépression qui ne va leur laisser en réalité que deux choix : faire le dos rond ou… faire le dos rond. Elle est en effet tellement balèze qu’ils n’ont pas la possibilité de la contourner d’un côté ou de l’autre. Le seul compromis qu’elle leur offre, c’est de prendre 45 nœuds dans six mètres de vagues plutôt que 60 nœuds dans dix. On a déjà vu mieux comme alternative. Ce mardi, tous les marins du groupe de tête, y compris Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) et Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) qui ont attendu davantage de temps que leurs adversaires pour modifier leur trajectoire, crapahutent vers le nord pour s’éloigner autant que possible du centre du système en question même s’ils savent que, dans tous les cas, ils vont se faire copieusement malmener pendant les prochaines 48 heures.