Ils avaient prévenu : une fois cueillis par la petite dépression secondaire en provenance de Rio de Janeiro, leurs compteurs allaient très probablement s’affoler. Ils n’ont, de fait, pas cessé de dynamiter le record des 24 heures en solitaire et en monocoque la nuit dernière.
Tour à tour, Thomas Ruyant (VULNERABLE), Nicolas Lunven (Holcim – PRB), Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance), Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), Jérémie Beyou (Charal) et Yoann Richomme ont fait perdre la boule aux accros de la carto. Avec un total de 579,86 milles engloutis entre le pointage de 3 heures hier et celui de la même heure aujourd’hui, le skipper de PAPREC ARKÉA a finalement réalisé la plus belle performance, conservant ainsi son bien, mais comme les autres, ce qui l’intéresse plus que tout autre chose en ce moment, c’est de rester accroché le plus longtemps possible à la zone fermée de basses pressions atmosphériques qui l’accompagne actuellement. Une zone qui se fait de plus en plus étroite et qui oblige les marins du groupe de tête à marcher sur une ligne de crête avec la crainte, à tout moment, de tomber d’un côté ou de l’autre… et de dévisser.
[Michel Lecomte]