Il y a70 ans, les occupants allemands étaient chassés de Toulouse et libéraient les derniers prisonniers politiques détenus à la prison Saint-Michel, dont André Malraux. La «cour des fusillés», comme l’appellent encore les résistants, redevenait la cour d’honneur d’une prison ordinaire. Une cérémonie d’hommage aux toulousaines qui ont libéré la Prison Saint-Michel fut cette année un moment solennel, avec la joie d’apprendre que « le Castelet de l'ex-maison d'arrêt deviendra un Mémorial, vivant grâce à la présence des associations patriotiques. Cet espace entrera en résonance et en complémentarité avec un réseau de lieux emblématiques proches, le Monument de la Résistance, le monument contemporain dédié aux Déportés de la Shoah, la Stèle des Justes et le Musée de la Résistance. » Jean-Baptiste de SCORAILLE, le conseiller municipal, délégué à la Mémoire et au monde combattant revient sur les événements de 1944, ainsi que sur le devenir du lieu.
[Sébastien-Philippe LAURENS ]