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Sarah AUSSEIL présidente de ProNaturA donne des précisions sur la "Loi Dombreval"

| Reportage | [A la une] Animalistes | Loi Dombreval | Vu 65440 fois
[Michel Lecomte] Vidéo N°20815
La loi Dombreval : ou comment les multinationales américaines manipulent les associations de protection animale ...et les parlementaires français. 

La loi du 30 novembre 2021 s'affichait en tant que lutte “contre la maltraitance animale”. Elle a été votée par 119 députés, soit l'écrasante majorité des présents. Qui oserait voter POUR la maltraitance des animaux ? surtout six mois avant une élection ?

Pourtant, cette loi, comme de nombreux mouvements actuels dans la société française, menace en réalité très gravement nos modes de vie comme nos libertés. Voici comment.
Premier effet de cette loi :
- tout citoyen est vu comme maltraitant d 'emblée. Or, la moitié de la population – soient plus de 33 millions – possède au moins un animal de compagnie. Accusé donc d ' abandon potentiel. Soi dit en passant cette notion de “ maltraitance ” n'a aucun fondement juridique ni aucune base sérieuse puisque ses critères sont invérifiables, l'animal ne parlant pas ( source ; Académie Vétérinaire )

Donc, la loi établit un renforcement des sanctions : pour 100 000 à 300 000 abandons sur plus de 33 millions d 'animaux possèdés – 62 millions si on compte les animaux dits “ de rente ” : vache, moutons etc. La totalité de la population est “ punie”.
C 'est à dire : pas plus de 3 chiens et 5 chats : alors que les refuges explosent ...
et modification des textes pour autoriser n'importe quelle association à saisir un gendarme et débarquer chez un voisin dont le chien aboie ou les poules caquetent..quelle sera l 'expertise réelle du membre de l'association pour juger de cette "maltraitance ?" Et sur quel critère objectif ? Alors là, mystère ! On voit très bien vers quel système de délation et règlement de compte ce système peut mener.

Second effet
- Interdiction des cirques avec animaux : oui mais..que vont devenir ces animaux qui n'ont jamais été sauvages ? Les possesseurs sont pessimistes : ces animaux coûtent très chers à entretenir. Il est possible qu'il y ait des euthanasies. Encore une fois, une loi a été écrite sans réfléchir aux conséquences réelles. Une loi censée protéger les animaux mène donc à des euthanasies etc etc .

Troisième effet
- de nombreuses traditions impliquant des animaux vont disparaitre : des associations qui se disent “ animalistes ” sont en fait des extrémistes. Ils considérent que l'animal est identique à l'homme et plaquent sur lui des sentiments humains sans tenir compte des caractéristiques de chaque espèce. Pour eux, l'animal doit rester dans la nature et la moindre interaction avec l'homme est vue comme une menace et une maltraitance.

D'où, l'interdiction programmée de la chasse et la pêche, qui pourtant permettent de protéger les cultures ( sangliers ) et de réguler les espèces les plus invasives. Elles sont en outre déja soumises à un encadrement juridique très strict. Et constituent des traditions très fortes, des rituels familiaux par exemple.
Donc, ces associations poussent à prendre des lois de plus en plus restrictives pour interdire progressivement toute interaction avec les animaux, ou toute captivité d 'animal, depuis les perroquets jusqu'aux poules, à présent aussi visées ( interdiction de cages etc etc ). Concrètement, les enfants auront de moins en moins la possibilité de grandir avec des animaux, de les fréquenter dans des parcs, etc etc . Malgré le rôle que jouent les parcs dans la conservation des espèces, ce qui est totalement occulté par ces associations.
Il s'agira ensuite d'interdire les spectacles équestres par exemple, puis les courses de taureaux , qui concernent tout le Sud de la France, qu'elles soient avec mise à mort ou juste ludiques (courses camargaises) . L'Equitation classique est dans le viseur aussi (enrênements et harnachements sont de plus en plus mis en cause ..). Les termes actuels de la loi le permettent en effet déja.

Quatrième effet
- Les élevages, familiaux ou autres, sont menacés : au nom de la protection de l ' animal, on cherche en réalité à interdire sa reproduction. Aussi bien chez les animaux non domestiques ( perroquets par exemple) que domestiques. Les particuliers n'ont plus le droit d acheter un partenaire à leur perroquet par exemple, pour certaines races. Ou d'avoir quelques petits. A terme, ces animaux hypersensibles et grégaires pourront mourir de tristesse et de solitude ( les psittacidés ne supportent pas la solitude et peuvent se livrer au picage ou développer des pathologies très graves). Il est question d'installer une “ liste positive” pour justement y inscrire toute espèce que des associations pas forcément expertes pourront y faire inscrire. Elles seront donc interdites d 'élevage et s'éteindront définitivement ( voir mon article sur l'ARA de SPIX)
- L'élevage en général est en cause : l'idée est de faire consommer de moins en moins de viande. Interdire le foie gras par exemple ...les éleveurs sont déjà démarchés pour abandonner l‘élevage et se mettre à produire de la protéine végétale.  

A terme, cette loi va donc modifier tout le rapport de l' homme à l 'animal, alors que c'est souvent notre lien privilégié à la Nature, surtout pour les enfants. Or, à force d'interdire, notre biodiversité, les plus grande d'Europe, se réduit. Nos enfants ne connaîtront plus que 2 races de poules – au lieu de 400- . Idem pour les oiseaux, les chevaux, les moutons.

Pourquoi ces dispositions ?
Tout simplement parce que derrière ces lois, que le particulier ne connait pas, ou ne comprend pas immédiatement, il y a deux forces :

- des groupes européens de pression de défense des animaux : 2 % de la population européenne, mais qui imposent leurs diktats à Bruxelles à des gouvernements qui l 'acceptent
- des groupes économiques pour la viande synthétique, d'origine américaine, (pesant 143 milliards d ' euros) ou les aliments végétaux.

Ceux-ci financent les ci-dessus énoncées associations “ animalistes”. Et se frottent les mains de les voir mener le combat à leur place.

Quand on sait combien d'énergie et de carbone il faut dépenser pour un steak de synthèse, il est vraiment savoureux, si l'on peut dire, de voir des bobos de l'écolosphère parisienne prôner cette nov'alimentation ...

Avons-nous envie de manger des cellules faites en laboratoire ?

 
[Michel Lecomte]

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