L’assassinat ciblé de Qassem Solemaini, commandant des forces Al Qods iraniennes, par les Américains, ne sera pas sans conséquences. L’Iran a d’ailleurs déjà engagé des représailles en tirant une douzaine de missiles, dans la nuit du 7 au 8 janvier, sur deux bases américaines en Irak. L’analyse de Ghislain de Catelbajac.
Fin 2003, puis en 2004, dans les montagnes d’Afghanistan, l’armée française tint Oussama Bin Laden dans son viseur. L’ordre de tir n’arrivera jamais de la part de l’Etat-major US de Bargham . D’autres occasions manquées émailleront la traque de l’ex ennemi public des Etats-Unis.
La décision du président Trump d’éliminer le Major General Qassem Solemaini, commandant des forces Al Qods iraniennes ainsi que l’irakien Abu Mahdi al Muhandis, chef de la phalange du parti de Dieu (Kataeb Hezbollah) à Baghdad par une frappe ciblée fut sans doute inspirée par un « FOMO », fear of missing out lié au trauma du 11 septembre, occasion de tir que le président américain n’aurait pu laisser passer. (...)
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Ghislain de Castelbajac