Tvlocale au Vietnam épisode N° 4#Vietnam #travel #tourisme #asie

Les parfums de bois de santal, bois de rose, cannelle sont un moyen de trouver la sérénité, la paix dans un temple devant un petit hôtel de prière à l'intérieur d'une maison ou d'un hôtel de voyageurs, quiconque a eu le plaisir de voyager en Asie sitôt passer les portes d'un aéroport, ses odeurs envoûtantes vous prennent et vous transportent c'est le cas de le dire !

Au col des nuages, située à plus de 500 m d'altitude nous rencontrons des jeunes mariés qui n'hésitent pas à braver le froid pour une photo souvenir sur un site historique qui a marqué différentes époques de la réunification du Vietnam du Nord et du Sud, nous plongeons vers Danang la dernière base avancée des Américains qui en 1975 n'ont pas hésité et sur ordre de leur gouvernement à déverser tous leurs stocks de produits chimiques dans cette région qui a brûlé toute la végétation et laissée des traces indélébiles sur les populations dont encore on voit les stigmates mêmes sur certaines naissances encore à ce jour avec des malformations génétiques et physiques ; 50 ans de produits toxiques n'ont pas suffi à faire disparaître la menace et l'on pense qu'il faudra bien encore une cinquantaine d'années pour qu'aucune trace ne soit plus visible !

Enfin j'ai tenu à vous montrer le passage épique de mon voyage à savoir plus de 18 heures de train de Danang à Saïgon, une immersion totale au contact des voyageurs.

Beaucoup de voyagistes proposent un grand tour du Vietnam du nord au sud en utilisant par deux fois consécutives les trajets internes en avion ceci est discutable car l'expérience du train ne peut laisser le voyageur sans émotion. Je ne ferai pas l'éloge des chemins de fer vietnamien qui reste ma foi fort vétuste mais c'est la un charme indéniable et il n'est pas près de disparaître puisque je vous rappelle que le réseau ferré a été posé au début du siècle par les Français et si les wagons se sentent quelque peu améliorés, l'étroitesse des rails reste toujours aussi unique qu'aux premiers jours de 1900. c'est  quand  les choses disparaissent que l'on prend conscience de ce qu'étaient leurs  valeurs comme de nos êtres  chers...
 

pour rappel ces extraits sont retravaillés et issus de mon long métrage christianjacq@neuf.fr