Dans notre rubrique Boîte à questions, Paul Simagne, lecteur de La Rochelle, s’interroge sur le tout nouveau Also TM-B, premier vélo électrique signé Rivian. Ce VAE futuriste, à la croisée du vélo et de l’automobile, promet puissance, modularité et connectivité jamais vues. Mais que vaut vraiment cette machine annoncée comme une révolution ? Eléments de réponse sur ce bijou de technologie.
Le TM-B de Also proposé par Also, filiale de Rivian, est présenté comme un vélo électrique du futur : modulaire, connecté, puissant, pensé comme un système complet. Autre caractéristique avancé : Pour le tourisme à vélo, c’est une promesse enthousiasmante à savoir plus de liberté, plus de polyvalence, plus de technologie. Mais il faudra surveiller et bien lire les critères mis en avant par le constructeur que se soit en terme de tarif, de disponibilité en Europe, d'homologation, de réseau d’entretien et d'accessibilité. En matière de “révolution”, on y est presque. Reste à voir si le marché suivra en masse. Rien n'est moins sûr.
En 2025, Rivian a créé sa filiale Also, entièrement dédiée aux mobilités légères électriques.
Le Also TM-B est le premier modèle issu de cette branche, avec un design signé par d’anciens ingénieurs et stylistes de Rivian. L’idée : transposer la philosophie Rivian – design, modularité, connectivité – dans l’univers du VAE.
Le Also TM-B, c’est le tout premier vélo électrique signé Rivian, la marque auto américaine connue pour ses pick-ups électriques. Mais ici, on oublie le vélo classique : le TM-B est une plateforme modulaire, capable de se transformer en version urbaine, cargo ou loisir, simplement en changeant le “top-frame”.
Beaucoup selon les critères annoncés par Also !
Le Also TM-B tire sa singularité par un logiciel propriétaire conçu en interne, indissociable du matériel. Du pilotage du couple moteur à l’interface de conduite, tout passe par ce système software-defined qui évolue au fil du temps. Grâce aux mises à jour à distance (OTA), le vélo pourra s’enrichir de nouvelles fonctions bien après son achat. Sur la potence, un écran circulaire grand format affiche les infos essentielles, tandis que l’application mobile, au design coloré et intuitif, prolonge l’expérience connectée avec un ton résolument ludique.
 
Le TM-B vise un public actif : vélotaf, week-ends en itinérance, sorties nature. Pour les cyclistes comme vous, Paul, ce vélo ouvre la voie à un tourisme connecté et sécurisé, avec une vraie autonomie (jusqu’à 160 km) et la puissance pour grimper n’importe quel col sans souffrir. Selon le cahier des charges, il doit pouvoir affronter des pentes jusqu’à 30 % et proposera un multiplicateur d’assistance de x5 à x10 selon les versions. Bref, que du bonheur !
Pas tout de suite. Le lancement démarre aux États-Unis, puis en Europe en 2026, si homologation réussie. Le modèle actuel est limité à 45 km/h, donc il faudra une version bridée à 25 km/h pour circuler librement en France.
Comptez autour de 4 500 dollars soit environ 4 200 €. C’est cher, oui, mais on parle ici d’un VAE hautement technologique, plus proche d’un deux-roues électrique que d’un vélo de loisir.
 
« Sur le papier, ce vélo coche toutes les cases du futur de la mobilité douce : puissance, connectivité, modularité. Mais à ce tarif, nul doute qu'il vise d’abord à une clientèle premium. Pour le grand public, il faudra attendre que cette technologie descende en gamme ou que les infrastructures touristiques suivent le rythme. »