Il a pu profiter Jérémie ce matin, enfin, sans toucher aux écoutes, sans penser en permanence à son bateau. Le skipper de Charal signe la 4e place de ce Vendée Globe et donc la 4e meilleure performance de l’histoire de la course en faisant mieux que son ami Armel Le Cléac’h sur l'édition 2016. Mais derrière le soulagement, les sourires et le bonheur simple de retrouver les siens, il y a l’idée d’avoir mené un combat de chaque instant. Confidences sur les pontons.
Paul Meilhat, 5e de cette 10e édition du Vendée Globe, a bouclé la boucle avec éclat, laissant une impression durable par sa résilience et sa capacité à surmonter les défis les plus extrêmes. Depuis son arrivée en IMOCA en 2015, il s’est forgé une place de choix dans le monde de la course au large, enchaînant les performances de haut niveau, comme sa victoire sur la Route du Rhum en 2018 et son titre de Champion IMOCA en 2021. Ce succès au Vendée Globe revêt une saveur particulière pour le skipper de Biotherm, huit ans après une première tentative marquée par un abandon douloureux en plein Pacifique alors qu’il naviguait dans le trio de tête. Cette fois, il a tenu bon jusqu’à l’arrivée, affrontant les éléments, les imprévus techniques et l’usure physique avec une détermination sans faille. Chargée d’émotion, son arrivée aux Sables d’Olonne symbolise bien plus qu’un résultat : c’est l’aboutissement d’un projet de quatre ans et une consécration personnelle, marquée par un esprit combatif et une passion intacte pour cette course légendaire. Voici ses premiers mots.
[Michel Lecomte]