3ème volet concernant notre visite au Sri Lanka.@PleinVentVoyage #srilanka#Tourisme#Selectour Afat

Le Batik
C'est un procédé d'impression sur tissu et soierie qui ne date pas d'hier ! Comme en Inde, dans des ateliers plus ou moins rudimentaires se côtoient plusieurs castes d'ouvriers pour des tâches bien précises à savoir le design le dessin l'élaboration dans des locaux que l'on pourrait qualifier propres et éclairés puis une partie de l'atelier avec de très jeunes ouvrières qui élaborent le processus de fabrication avec de la cire chaude coulante et enfin au sous-sol, les étapes successives de trempage dans des bains plus ou moins nocifs pour la peau et les bronches. Nous n'allons pas rentrer dans le détail exact regardez simplement la vidéo. Généralement, le batik est plutôt réservé à l'artisanat touristique mais on retrouve certains modèles stylisés ou géographiques sur des saris que portent les très belles femmes dans les milieux feutrés et sympathiques de la société sri lankaise ou indienne.

le temple de la dent de bouddha

Voici un haut lieu spirituel du pays, dans la ville de Candy. Celui-ci a été l'objet d'un attentat lors des émeutes violentes d'un passé récent c'est pour cela qu'à présent touristes et pèlerins doivent montrer patte blanche devant un service de police. Tous les jours de l'année, trois cérémonies ont lieu dans la chambre sacrée, lors des funérailles de bouddha, après la crémation certaine partie du corps carbonisé ont été considéré comme nombreuses reliques disséminées à travers temples et édifices concernant la religion bouddhiste. Ici donc l'une des dans a été extraite et conservé pieusement dans un reliquaire composé de six coffrets emboîtés les uns dans les autres dans une reliquaire d'or et d'argent. Celui-ci est sorti du temple seulement une fois dans l'année lors de la cérémonie sacrée, il est hissé sur un baldaquin spécialement conçu pour un dos d'éléphant ; l'éléphant quant à lui dressé pour cela depuis de très nombreuses années, marche à pas cadencé sur un linceul blanc signe de deuil tout au long d'un parcours bien tracé.

Je quitte cette charmante ville de Candy à bord d'un Tuk Tuk pour me rendre à la gare centrale et prendre le train nouvel expérience. Nous partons vers les hauteurs pour rejoindre le royaume du thé et les plantations aussi sélectives que nos grands vignobles de Bordeaux ou de côtes-du-Rhône. Situé à environ 2000 m d'altitude les plantations de thé ont été apportées ici au fur et à mesure des années dès le XIXe siècle en provenance de l'Inde par les colons anglais et riches propriétaires. L'un d'eux est mondialement connu puisque sa marque inonde le monde entier je veux parler de Sir Thomas Lipton anobli par la reine Victoria pour avoir su colonisé et rayonner sur tout l'empire avec son breuvage. Aujourd'hui à flanc de coteau à plus de 10 km, les grands noms des compagnies de thé comme Rothschild ou Glenloch sont tracées en grandes lettres blanches comme Hollywood est bien visible des routes qui serpentent autour des montagnes.

Nous nous sommes rendus dans l'une des exploitations et usines de conditionnement du thé pour se rendre compte à quel point l'élaboration du produit demande beaucoup de main-d'œuvre et de soins pour arriver à notre petit sachet qui contient bien trop souvent les poussières de thé mais qui sont bien évidemment consommables et c'est de là qu'est parti de la réseau jugeait sa mémoire paye des interviews de l'intervenant de la conférence au début j'arriverai avant avant pour avoir une idée de personnalité qui lui arrive ce without pour écouter de nouveaux ce soir résumé de plus de cinq minutes de plus l'on une pour informer de notamment la richissime fortune de ce monsieur Lipton. Après sept ou huit étapes de conditionnement, les sacs de 50 kg sont directement expédiés au port de commerce de Colombo et la ils font l'objet d'une vente aux enchères à savoir que un sac de 50 kg sorti de l'usine coûte environ 30 000 €, l'été provenant de divers domaines sont ensuite assemblés avec soi des épices ou des arômes et sont distribués sur tous les continents.

Sri Lanka c'est une perle posée dans l'océan Indien,
c'est un bijou et le sous-sol renferme justement des sédiments où il faut savoir creuser et exploiter pour trouver les pierres précieuses notamment les saphirs, les pierres de lune les zircon, améthyste aigue-marine rubis mais pas de diamants.

Le secteur minier se situe généralement vers le sud de l'ile sur des terrains plats occupés majoritairement par des rizières. Pourquoi creuser à tel endroit tout simplement il a suffi d'une fois et comme la soif de l'or dans certains pays, les plus riches ont acheté des concessions auprès du gouvernement, ou bien de louer un terrain un propriétaire, d'embaucher quelques paysans et leur faire miroiter un salaire mirobolant aux risques et périls constants d'effondrement du puits d'extraction. Rien à voir avec une mine du bassin houiller lorrain, ici juste une cabane recouverte de feuillage tressé de cocotier, une cavité carrée d'un mètre 50 de côté et s'enfonçant dans le sol jusqu'à environ 50 à 60 m de profondeur. Une pompe à moteur rudimentaire tourne constamment pour extraire l'eau qui ruisselle provenant de la surface puisque nous sommes dans des rizières, dans un vacarme assourdissant avec les fumées d'échappement la chaleur est insoutenable au niveau du sol 40° à moyenne et des colons s'enfoncent dans le puit on peut atteindre 60°.

Travailler dans ces conditions est inhumain, ici pour les mineurs la vie vaut bien d'être risquée bien évidemment ce ne sont pas les ouvriers du fonds qui vont garder les pierres précieuses et de toute façon cela ne se voit pas à première vue il faut remonter avec une corde les sacs de 10 à 15 kg qui contiennent un gravier sommaire, celui-ci va être tamisé à plusieurs reprises lavé abondamment et c'est là que surgiront parmi les sables quelques petits cailloux de couleur rouge pour le rubis et bleu en principe pour le saphir. Le patron de l'exploitation ou son aide de camp sont toujours présents sur les lieux il est vrai que la tentation serait trop grande pour s'approprier quelque cailloux.

De magnifiques pierres ont toujours orné les diadèmes des rois et des reines dans le monde entier beaucoup proviennent de cette région et notamment la couronne d'Angleterre ne faillit pas à la règle dernièrement lors du mariage de Kate Middleton, celle-ci a reçu en cadeau un gros saphir bleu qui a appartenu à lady Diana. Nous, petits touristes, et je m'adresse à vous futurs touristes de ne pas vous laisser impressionner notamment sur place dans ses sites d'extraction car les pierres que l'on vous montre furtivement sorties d'un papier journal sont à 95 % des pierres synthétiques il faut être un expert en géologie pour trouver la différence donc si vous souhaitez acquérir un bijou, il est fortement conseillé d'aller dans une bijouterie d'État ou ayant pignon sur rue vous voilà avertis. Quant à moi, n'ayant pas de revenus assez extensibles, je me suis contenté pour une minute d'avoir dans ma main quelques millions de dollars en seulement six à huit petits cailloux de toutes couleurs taillés et gravés tout de même !

L'étoile des Indes:
Il pèse 563,35 carats, c'est le plus gros et le plus célèbre des saphirs étoilés. Il a été découvert il y a 300 ans environ, à Ceylan (Sri Lanka) ou se trouvent encore de très beaux saphirs dans les sables et les graviers des anciens lits de rivière. JP Morgan, célèbre industriel, doublé d'un grand financier le possédait dans sa collection et l'offrit au Musée d' histoire naturelle de New York.

Des aiguilles de rutile lui donnent un aspect laiteux et soyeux, Ces aiguilles de Rutile produisent un effet connu sous le nom d'astérisme qui est la propriété résultant de l'apparition d'une étoile superficielle à la surface de certaines pierres due à des inclusions de fines aiguilles cristallines. Ces pierres sont taillées et polies dans le sens du cristal, en cabochon uniquement, pour mieux accentuer cet effet d'étoile. Et l'étoile, selon l'angle sous lequel vous l'observez, suit votre regard.
a suivre, un dernier épisode...