[2] Broncho-pneumopathie chronique obstructive
2. La vaccination anti grippale en Occitanie
Sur les 17 régions françaises, l’Occitanie se place à la 9ème place avec un taux 47.2% de vaccination contre la grippe saisonnière, (Chiffres CNAMTS 2016). Alors que l’OMS estime que 75% de la population concernée devrait être vaccinée pour assurer une couverture individuelle et collective suffisante.
a) Plus de personnes fragiles invitées à se faire vacciner gratuitement
Lors de l’édition 2016, les Caisses d’assurance maladie de l’Occitanie ont invité près de 1 million de personnes (994 484) à se faire vacciner, soit une augmentation de plus de 4% d’invitations envoyées par rapport à 2015. Cette année, 1 044 188 personnes vont recevoir un courrier.
b) Un taux de vaccination qui reste insuffisant
La région Occitanie suit la tendance nationale. Ainsi en 2016 dans la région, la couverture vaccinale contre la grippe était de 47.2% parmi les personnes ciblées par la vaccination (personnes de 65 ans et plus, personnes de tout âge en ALD ciblées par la vaccination ainsi que personnes souffrant d'asthme/BPCO), soit une diminution de 1.2 point en comparaison avec 2015.
Plus spécifiquement, près de la moitié (49,6%) des personnes âgées de 65 et plus étaient vaccinées contre la grippe. Mais, on constate une légère baisse du taux de vaccination généralisée de toutes les catégories de personnes invitées.
3. L’épidémie grippale 2016-2017 : bilan national
a) Retour sur les souches virales en circulation
D’après les données du Centre national de référence (CNR) des virus influenzae et du réseau Sentinelles, l’épidémie de grippe 2016-2017 a été marquée par la circulation quasi exclusive des virus A(H3N2) (98% en médecine ambulatoire, 99% en milieu hospitalier).
Le virus A(H3N2) était aussi en cause aux Antilles et en Guyane. Á la Réunion, les virus de type B et A(H1N1)pdm09 ont circulé lors de la première vague épidémique (semaines 17 à 30) ; une deuxième vague est survenue fin août 2016 (semaines 35 à 41) avec une prédominance du virus A(H3N2).
b) Une épidémie modérée en médecine ambulatoire mais sévère chez les personnes âgées
La saison hivernale 2016-2017 a été marquée par une épidémie de grippe précoce au regard des dernières saisons. Elle a été d’ampleur et de gravité modérée en médecine ambulatoire. Á l’inverse, elle a été particulièrement sévère chez les personnes âgées.
L’épidémie a débuté début décembre (semaine 49/2016) en Bretagne et en Ile-de-France et elle s’est étendue en deux semaines à l’ensemble de la métropole. Elle a duré jusqu’à la semaine 6/2017, soit 10 semaines (Figure 1, page 7). Le nombre de consultations pour syndromes grippaux a été estimé à 1,9 million pendant l’épidémie dont 30% ont concerné les enfants de moins de 15 ans
[1].
Les services d’urgence ont rapporté 6 500 hospitalisations pour 41 000 passages pour grippe (16%). Cette proportion d’hospitalisations est la plus élevée depuis la mise en place de cette surveillance (2011). La majorité des patients hospitalisés étaient âgés de 65 ans et plus : 13% appartenaient à la tranche d’âge des 65-74 ans et 56% étaient âgés de 75 ans et plus. Par ailleurs, 1 479 cas graves de grippe ont été signalés à Santé publique France par les services de réanimation en France métropolitaine. La majorité des cas étaient infectés par un virus de type A (98%) et avaient au moins un facteur de risque (92%). Parmi les 1 094 patients pour lesquels le statut vaccinal était connu, 63% n’étaient pas vaccinés.
Entre les semaines 40/2016 et 14/2017, 1 903 épisodes d’infections respiratoires aigües (IRA) survenus dans les collectivités de personnes âgées ont été signalés à Santé publique France.
Enfin, l’estimation de la surmortalité toutes causes confondues, extrapolée à l’échelle nationale pendant les 10 semaines de l’épidémie a été de 21 200 décès, nombre supérieur à celui observé en 2014-15 (18 300 décès). Cet excès de mortalité a concerné essentiellement les personnes âgées de plus de 75 ans. Un modèle statistique développé par Santé publique France a permis d’estimer à 68 %, soit près de 14 400, la part de la surmortalité qui peut être imputée à la grippe.
Dans les Antilles, l’épidémie a été d’ampleur modérée. Elle a débuté mi-octobre 2016 en Guadeloupe et s’est terminée mi-mars 2017 à Saint-Martin. En Guyane, l’épidémie a débuté précocement et a duré 23 semaines avec deux pics épidémiques (semaines 38/2016 et 5/2017). Á la Réunion, l’épidémie a commencé précocement en avril (semaine 17/2016) et a duré 13 semaines, puis une deuxième vague épidémique a débuté fin août (semaines 35 à 41). Cette épidémie grippale a été marquée par 68 admissions en réanimation pour grippe (17 cas en moyenne pendant la période 2010-2015).
Les épidémies de grippe qui sont survenues en métropole ou dans les régions d’Outre-mer confirment que la grippe peut être grave chez les personnes à risque et renforcent la nécessité de leur proposer la vaccination.
[1] Pour rappel, les enfants qui ne sont pas atteints d’une maladie chronique ne sont pas éligibles à la vaccination antigrippale.
Figure 6 : Évolution hebdomadaire du nombre de cas graves de grippe admis en réanimation (Santé publique France) et de la part de la grippe pour 1 000 hospitalisations après passage aux urgences (Oscour®), semaines 40/2012 à 14/2017, France métropolitaine
Comment s’organise la surveillance de la grippe en France ?
Santé publique France coordonne la surveillance de la grippe en France. L’agence analyse chaque semaine, tant au niveau national que régional, les données issues de son réseau de partenaires qui comprend en métropole des médecins généralistes libéraux (notamment Réseaux Sentinelles ; SOS médecins), des urgentistes (SFMU – Société française de médecine d’urgence et Fedoru), des réanimateurs (avec l’appui de la SFAR – Société française d’anesthésie et de réanimation ; SRLF – Société de réanimation de langue française ; GFRUP – groupe francophone de réanimation et d’urgences pédiatriques), des équipes de recherche (UPMC – Université Pierre et Marie-Curie et Inserm), des laboratoires coordonnés par le CNR des virus respiratoires (Institut Pasteur de Paris, Institut Pasteur de Guyane et Hospices Civils de Lyon) et des Agences régionales de santé.
L’agence publie ses données, du mois d’octobre au mois d’avril, dans un bulletin hebdomadaire
[1] téléchargeable sur son site internet. Une analyse régionale de l’activité grippale est par ailleurs détaillée dans les bulletins régionaux également disponibles sur le site de Santé publique France.
4. Bilan de l’épidémie de grippe de l’hiver dernier en Occitanie
L’épidémie de grippe 2016-2017 a été précoce l’hiver dernier. En Occitanie, elle a duré 9 semaines, de mi-décembre à mi-février
En Occitanie, on estime à 177 000 (3 % de la population) le nombre de personnes ayant consulté un médecin généraliste pour grippe ou syndrome grippal.
Au cours de l’hiver dernier, plus de 130 cas graves de grippe ont été pris en charge par les services de réanimation dans les hôpitaux de la région (dont 60% touchaient des personnes âgées). Près de 3400 personnes sont passées aux urgences pour une grippe ou un syndrome grippal.
Comme chaque année, cette période hivernale a été marquée par une surmortalité en partie due aux complications de maladies aggravées par la grippe : toutes causes confondues, cette surmortalité hivernale est estimée à près de 2300 décès l’hiver dernier en Occitanie, selon Santé Publique France (Agence nationale de santé publique).
5. Une nouvelle campagne de communication :
la vaccination comme le premier geste pour se protéger de la grippe
a) Une campagne s’appuyant sur la complémentarité des moyens de lutte contre la grippe
Depuis de nombreuses années, l’Assurance Maladie s’est appliquée à renforcer l’information des assurés et des professionnels de santé sur des sujets de prévention. Elle a ainsi relancé depuis 2013 de grandes campagnes d’information grand public autour de la vaccination antigrippale. Celles-ci mettaient l’accent sur la dangerosité de la grippe.
Les enquêtes menées en 2013, 2014 et 2015 ont montré que les connaissances du grand public sur la grippe et la vaccination antigrippale ont progressé : en moyenne, plus de 80% des personnes interrogées détiennent les bonnes réponses face aux idées reçues
[1].
Cette année, la campagne de communication est davantage axée sur les différents moyens de lutter contre la grippe. En effet, pour éviter l’infection par le virus de la grippe, il est nécessaire de mettre en place une série de mesures associées les unes aux autres : la première d’entre elles est la vaccination ; ensuite, dès le tout début de l’épidémie, il convient d’adopter des gestes barrières pour limiter la transmission du virus, tels que le lavage des mains qui, malgré sa simplicité reste une mesure particulièrement efficace, ainsi que la limitation des contacts par les malades, le port de masque, etc.
L’efficacité de ces mesures est optimisée en les combinant. Ainsi,
la campagne grand public s’appuie sur une registre interpellant et bienveillant qui invite les personnes concernées à passer un bel hiver sans grippe. Pour cela, elle présente la vaccination antigrippale comme le premier réflexe à adopter avant l’hiver pour se protéger de la grippe et mentionne aussi les gestes qui peuvent réduire sa propagation. Son slogan,
« Ne laissons pas la grippe nous gâcher l’hiver » présente l'arrivée de l'hiver comme le signal d’un réflexe saisonnier : la vaccination.
L’Assurance Maladie a donné le coup d’envoi de la campagne le 6 octobre en déployant un dispositif de communication plurimédia incluant un spot diffusé à la télévision.
b) Les professionnels de santé informés en amont de la campagne de communication grand public 2017
Médecins généralistes, infirmiers, pharmaciens, sages-femmes, etc. jouent un rôle essentiel pour informer leurs patients de l’intérêt de la vaccination. Ce sont eux qui sont les plus à même de les inciter à se faire vacciner. Afin de soutenir leur rôle en prévention, l’Assurance Maladie met à leur disposition des outils adaptés à leur pratique :
- Les modalités pratiques de la vaccination sont rappelées par des mémos mis à disposition sur ameli.fr. Pour les médecins, ces documents peuvent leur être remis lors d’une visite d’un Délégué de l’Assurance Maladie (DAM).
- Les professionnels de santé disposeront d’une affiche (cf. visuel ci-contre) à apposer dans leurs cabinets ou officines.
En complément, des annonces dans la presse professionnelle destinée aux médecins généralistes, infirmières et sages-femmes paraîtront entre octobre et novembre.
La newsletter électronique
« 3 minutes » qu’envoie, chaque mois, l’Assurance Maladie à plus de 100 000 médecins, leur fournira en octobre toutes les informations utiles sur le dispositif de vaccination et les actions menées pour sensibiliser, à leurs côtés, les patients à risque.
Cette année, une annonce presse sera diffusée dans les revues touchant le personnel qui travaille en Ehpad et en établissement de soins.
[1] Post-test de la campagne 2015-2016 sur la vaccination contre la grippe saisonnière mené en novembre 2015 par BVA pour la Cnamts. 2 235 personnes âgées de 18 ans et plus, représentatives de la population française selon la méthode des quotas, ont été interrogées. Post-test de la campagne 2014 mené entre octobre et novembre 2014 par BVA pour la Cnamts. 2 207 personnes âgées de 18 ans et plus, représentatives de la population française selon la méthode des quotas, ont été interrogées. Enquête sur la grippe saisonnière et la vaccination réalisée par BVA pour la Cnamts auprès d’un échantillon national représentatif de 975 personnes âgées de 18 ans et plus, en septembre 2013.
Santé publique France complète ce dispositif d’information destiné aux professionnels avec :
- Un document de la collection « Repère pour la pratique » Prévenir la grippe saisonnière, diffusé depuis le début du mois de septembre ;
- Des rappels activés à compter de début octobre dans certains logiciels métiers pour les médecins généralistes signalant, lors de l’ouverture du dossier médical informatisé d’un patient de 65 ans et plus, qu’il est éligible à la vaccination contre la grippe ;
- Des documents d’information axés sur les gestes barrières pour prévenir les infections virales saisonnières à afficher ou à mettre à disposition du public dans les salles d’attente, cabinets, etc.
Un appel à la vaccination des professionnels
L’Agence Régionale de Santé Occitanie invite tout particulièrement les professionnels de santé à se faire vacciner contre la grippe, pour se protéger eux-mêmes et pour protéger leurs patients. Leur taux de vaccination reste encore insuffisant dans les établissements de santé et médico-sociaux.
Cette priorité concerne aussi les personnels soignants des établissements qui accueillent des personnes âgées : l’hiver dernier près de 150 cas groupés d’infections respiratoires aigües ont été pris en charge dans des Etablissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de la région.
c) Le flyer pour les assurés rappelle l’importance de la vaccination antigrippale
Entre mi-septembre et début octobre, plus de 12 millions d’assurés ont reçu un courrier signé par le médecin-conseil national de la Caisse nationale de l’Assurance Maladie, accompagné d’un bon de prise en charge et d’une brochure co-signée par le Ministère des Solidarités et de la Santé et Santé publique France (cf. visuel ci-contre).
Ce document d’information met en avant le bénéfice de la vaccination antigrippale et indique aussi les gestes simples à adopter pour optimiser la protection contre la grippe.
d) Un nouveau spot diffusé sur des chaînes télévisées à large audience
Pour la troisième année consécutive, l’Assurance Maladie part en campagne télévisée avec un nouveau spot destiné à rappeler l’importance de la vaccination antigrippale.
D’une durée de 20 secondes, le spot vise à instaurer la vaccination antigrippale comme le réflexe à avoir dès l’approche de l’hiver. Il se conclut par la signature :
« Ne laissons pas la grippe nous gâcher l’hiver » qui rappelle ensuite les personnes pour qui la vaccination est recommandée en les invitant collectivement à se faire vacciner, suivi du conseil
« Parlez-en à votre médecin ».
Ce spot sera diffusé à partir du 6 octobre pendant 3 semaines sur les chaînes du groupe France Télévisions ainsi que sur TF1, TMC, BFM TV, HD1, CNews, L’Équipe et RMC Découverte. Une version de 12 secondes sera aussi visible sur des sites internet touchant notamment les femmes enceintes et les familles.
Une vidéo pédagogique inspirée du spot sera diffusée dans les espaces d’accueil de l’Assurance Maladie ainsi que sur les réseaux sociaux (chaîne YouTube de l’Assurance Maladie, Facebook #HiverSansGrippe et sur ameli.fr).
La campagne sera présente sur les réseaux sociaux avec la page Facebook « HIVER SANS GRIPPE » ouverte durant toute la campagne et via le hashtag #HiverSansGrippe.
e) Des annonces dans la presse magazine pour maximiser la visibilité de la campagne
La campagne de communication est également relayée via trois annonces dans plusieurs titres de la presse magazine ayant une large diffusion : une annonce est destinée à toutes les personnes pour qui le vaccin est recommandé, une autre s’adresse aux seniors (cf. visuel ci-contre) et une annonce concerne les femmes enceintes. Au total, une quinzaine d’insertions dans la presse auront lieu entre octobre et novembre.
6. Les points-clés de la campagne de vaccination 2017 – 2018
- Les courriers personnalisés d’invitation, accompagnés de l’imprimé de prise en charge à 100%, ont été adressés aux assurés durant le mois de septembre. La prise en charge est valable jusqu’au 31 janvier 2018.
- Le calendrier des vaccinations 2017 ne présente pas de modification de la population éligible à la vaccination contre la grippe saisonnière. Celui-ci est consultable sur le site Internet du ministère des Solidarités et de la Santé : http://www.sante.gouv.fr/calendrier-vaccinal.html. Le vaccin contre la grippe est remboursé uniquement pour cette population.
- Les professionnels de santé libéraux invités par l’Assurance Maladie à se faire vacciner sont : les médecins généralistes, les pédiatres, les gynécologues, les pharmaciens, les sages-femmes, les infirmières, les masseurs kinésithérapeutes et les chirurgiens-dentistes.
- Les démarches simplifiées pour les personnes qui ont bénéficié d’une prise en charge gratuite au cours des 3 années précédentes sont reconduites (cf. tableau ci-dessous).
- Les médecins et sages-femmes peuvent télécharger, et imprimer, depuis leur Espace Pro (rubrique commande/imprimés) des bons de prise en charge sur support vierge, leur permettant la prescription et la délivrance gratuite du vaccins aux personnes qui n’ont pu être identifiées par l’Assurance Maladie, comme les femmes enceintes ou les personnes obèses et l’entourage familial des nourrissons de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque de grippe grave.
- L’expérimentation de l’administration du vaccin par les pharmaciens, prévue à l’article 66 de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2017, sera mise en œuvre lors de cette campagne selon des modalités précisées par le Décret 2017-985 et l’arrêté du 10 mai 2017. L’expérimentation sera conduite dans deux régions : Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle Aquitaine. Les pharmaciens volontaires, respectant le cahier des charges publié dans l’arrêté, seront autorisés à participer à l’expérimentation par le directeur de l’Agence Régionale de Santé. Les assurés pouvant se faire vaccinés par le pharmacien sont les personnes adultes pour lesquelles le vaccin est gratuit et qui ont déjà été vaccinées au cours des trois dernières années, à l’exception des femmes enceintes. L’acte d’injection sera gratuit pour le patient.
Personnes invitées déjà vaccinées au cours des 3 dernières années**
(non primo vaccinant)
Un accès simplifié |
Personnes invitées non vaccinées au cours des 3 dernières années (primo vaccinant) |
Personnes ciblées par la vaccination mais non identifiées par l’Assurance Maladie (ex. femmes enceintes, personnes obèses, entourage familial des nourrissions…) |
- Retrait du vaccin chez le pharmacien, sur présentation du bon de prise en charge, sans consultation médicale préalable
- Injection par un médecin, une sage-femme ou une infirmière* **
(*injection par l’infirmière sur simple présentation du bon, sans prescription médicale préalable)
** (En Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle Aquitaine, le pharmacien peut accomplir le geste vaccinal s’il est volontaire et autorisé à participer à l’expérimentation) |
- Prescription du vaccin par un médecin ou une sage-femme
- Retrait du vaccin chez le pharmacien, sur présentation du bon de prise en charge
- Injection par un médecin, une sage-femme, ou une infirmière*
(*injection par l’infirmière sur prescription médicale) |
- Prescription du vaccin par le médecin ou la sage-femme sur le bon téléchargé et imprimé par le professionnel depuis Espace Pro
- Retrait du vaccin chez le pharmacien, sur présentation du bon de prise en charge
- Injection par un médecin une sage-femme ou une infirmière*
(*injection par l’infirmière sur prescription médicale) |
**sauf enfants et femmes enceintes
7. Les vaccins et le rôle de l’Agence nationale de sécurité du médicament
et des produits de santé (ANSM)
L’ANSM intervient dès la phase des essais cliniques dans le développement d’un vaccin, puis dans l’autorisation de mise sur le marché délivrée au niveau national ou européen après évaluation de son bénéfice et de ses risques.
Après la mise sur le marché, l’ANSM assure la surveillance de la sécurité d'emploi des vaccins notamment à travers la pharmacovigilance.
Par ailleurs, les vaccins font l’objet d’un contrôle de la qualité de chaque lot avant leur mise sur le marché en France et en Europe par une autorité indépendante, qui s’ajoute au contrôle réalisé par les laboratoires pharmaceutiques. L'ANSM contrôle plus de la moitié des lots de vaccins grippe qui circulent en Europe. Ce double contrôle constitue ainsi une garantie supplémentaire de la maîtrise de la qualité et de la sécurité des vaccins.
a) Composition du vaccin 2017-2018
La composition du vaccin est adaptée annuellement, suite à la recommandation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en fonction des souches virales qui ont circulé l’hiver précédent et donc les plus susceptibles d’être présentes cette année.
Cette année, la composition du vaccin trivalent doit correspondre aux souches suivantes :
- Souche analogue à A/Michigan/45/2015 (H1N1) pdm09
- Souche analogue à A/Hong Kong/4801/2014 (H3N2)
- B/Brisbane/60/2008 (lignée Victoria)
La composition du vaccin est modifiée par rapport à la saison 2016-2017 et les modifications portent sur la souche A/H1N1.
b) Liste des vaccins grippaux pris en charge dans le cadre de la campagne
Les vaccins grippaux inactivés trivalents indiqués à partir de l’âge de 6 mois sont les suivants :
Immugrip, Influvac, Vaxigrip
Innocuité :
- Plus de 50 années d’utilisation dans le monde sans identification du moindre signal de pharmacovigilance ayant remis en cause la balance bénéfice/risque de ces vaccins ;
- Effets indésirables généralement bénins et transitoires : réactions au site d’injection, céphalées, myalgies, fièvre, malaise ;
- Contre-indications communes à tous les vaccins grippaux : hypersensibilité avérée aux substances actives, à l’un des excipients, aux protéines de l’œuf, aux substances présentes à l’état de traces.