CES2019 Episode 2: pourquoi aller au CES de Las Vegas ? Very Bad Trip ? de @MichaGUERIN, @Christel_LC @iborrasophie1
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Article N°22367

CES2019 Episode 2: pourquoi aller au CES de Las Vegas ? Very Bad Trip ? de @MichaGUERIN, @Christel_LC @iborrasophie1

Le #CES2019 de Las Vegas, c’est presque un lieu magique. Plus de 180000 m2 dédiés à al tech, aux innovations, à l’électronique grand public. Y aller, c’est comme se rendre dans un Luna Park pour adultes, dans un rayon Hifi/électroménager gigantesque. Et au-delà des lumières et des strass, c’est profiter en un lieu, d’un état d’esprit propice aux innovations, et au business. Du sourcing, du benchmarking et du réseautage.


 
 
 
 


 
Comme le résume Jean-Baptiste Lefèvre, chef de projet Digital chez BNP Paribas, « venir au CES, c’est bien sûr vivre l'événement de l'intérieur, en prendre plein les yeux, trouver les pépites technologiques de demain, sans oublier les échanges et les rencontres ». 






 
 
 

Arthur Alba confirme. Si sa principale attente était d'augmenter son réseau, de revoir des clients / prospects et d'en
rencontrer de nouveaux, il cherchait aussi des partenaires à l'étranger pour commencer à préparer l'internationalisation de Street-co. « Et la visibilité du CES est à cet égard sans égale ».




 

Par ailleurs, StreetCo étant impliqué dans le programme French IoT de La Poste, managé par Vanessa Chocteau, il s’agissait aussi de continuer à améliorer la relation avec ce mentor. Ayant plusieurs pistes en cours avec le groupe ou des filiales, il était important pour Street Co de rencontrer de nouvelles personnes au sein de l’entreprise. La présence d’un stand en dur de La Poste, avec plusieurs hauts représentants, telle que Nathalie Collin, Directrice Générale Adjointe Numérique et Communication du Groupe, était à cet égard de bon augure.

 

Makidoo exposait aussi sur le stand de la French IOT. Pour Sophie Comte, au-delà de l’effet communication associé à un grand groupe, « ce sont les opportunités business que nous sommes allés chercher au CES, tant internationales que françaises : il y a beaucoup de grand comptes français présents sur le salon, des top managers qu’on n’a pas forcément l’occasion d’adresser en France de manière aussi directe ». Car paradoxe, en apparence, il n’était pas rare de croiser du top management dans les allées, accessibles car débarrassés des boucliers corporates (aka les conseillers), venus eux aussi voir, sentir, comprendre… et faire leur marché.



 
Franck Cherel, lui, y voyait une préparation médiatique avant le lancement d’E-vone au printemps 2019 en France, avec « la rencontre de la presse nationale et aussi, les responsables innovation des grandes structures françaises pour notre chaussure de sécurité connectée "Parade Connect" ».

Claude Terosier souhaitait présenter Magic Makers à des institutionnels français (responsables innovation des régions et villes) pour leur proposer des partenariats et des corporates qui seraient prêts à la financer. « Je voulais aussi faire parler de MagicMakers en France via les médias français et les influenceurs, et faire de la veille technologique dans le milieu éducatif » explique-t-elle. La discussion sur le salon avec Cubroid, start-up coréenne œuvrant dans le même secteur d’activité et cherchant à s’établir en Europe et singulièrement en France, à laquelle j’ai modestement contribué, confirme l’étendue des possibilités.

Schéma Production Créatique Automotive & Industry 


 
Pour nos visiteurs, on retrouve cette vision chez Celine Ballade de Créatique Automotive & Industry, venue au CES pour réaliser une opération de prospection d’envergure : « mon objectif était d’adresser directement les bons interlocuteurs, CEO, CTO ». Ses journées furent bien remplies : « beaucoup de fatigue, un nombre de km parcourus impressionnant mais des contacts avec des sociétés intéressantes et intéressées par le positionnement particulier de Créatique AI».





 

Sophie Iborra avait comme intention de sourcer des start-up pour ses futurs salons. Par ailleurs, membre de la délégation nationale de la CPME, accompagnant des PME d’Occitanie, elle voyait dans le CES « l’occasion pour ces PME d’appréhender le business de demain mais aussi l’ensemble des enjeux qui sont en train de se construire ». Voulant aussi axer sa visite sur l’entreprenariat féminin, dans ses recherches, elle a voulu rencontrer « un maximum de startup créées et ou dirigées par des femmes ». D’où sa présence à l’évènement Femmes du Numérique organisé par La Poste et La Tribune, avec d’ailleurs Claude Terosier, Sophie Comte ou Tristan Piron, sans oublier Merete Buljo, présidente des Digital Ladies, présente aussi lors du CES. Une réussite. 




En trois participations, les attentes et objectifs de Tristan Piron ont évolué: de l’accompagnement des start-up et la découverte des tendances mondiales avec la délégation régionale des Pays de la Loire en 2017, puis la découverte des délégations étrangères en 2018, 2019 fut pour lui l’occasion d’organiser des échanges pour des marques et un duplex avec le Campus Ynov Nantes. A noter aussi que cette année, Tristan fut membre du jury Entreprise et Smartcity pour le #VillageFrancophone. Par ailleurs, « C’est avant tout ma région que je souhaite favoriser, économiquement la plus dynamique de France lorsque l’on réunit la Bretagne et les Pays de la Loire. Cet effort, je veux le prolonger pour les opportunités possibles pour toutes les entreprises françaises si j’en ai l’opportunité, voire ouvrir et favoriser le passage à l’échelle aux US, en Europe comme en Asie à de jeunes pousses ou des PME ».  Le CES est ainsi vu par Tristan comme une formidable mobilisation des écosystèmes via le rapprochement entre start-up émergentes et grands groupes. Et Tristan de mettre en exemple les présences d’Enedis, du VillagebyCA ou encore le programme #French IoT de La Poste : « Quand de grands groupes se retrouvent avec des start-up pour « agir local, penser mondial » autour des stratégies et des marchés, alors nous savons nous battre ensemble pour expérimenter, trouver et développer de nouvelles solutions ».

 

 
Pour nos anciens participants, Christel Le Coq rappelle que, acheteurs, distributeurs, journalistes étant présents au CES, « c’est une formidable occasion de se montrer, de communiquer, de lancer un produit. A l’époque nous n’avions que quelques prototypes du Little Bird (un sex-toy capable de réagir suivant le fil d’une lecture coquine- NdR-). Nous avions besoin de trouver des fonds pour lancer la production, donc d’attirer l’attention d’investisseurs et partenaires».





 
Emmanuel Moyrand abonde en ce sens : « je voulais me frotter à ce bain d'innovation, apprendre des concurrents, trouver des partenariats et surtout voir le maximum d’idées en 5 jours. Et ça a été le cas ».

Découvrir le gigantisme américain, la concentration d’idées, de solutions, de produits mais aussi de partenaires potentiels, d’acheteurs, voilà les raisons majeures de la venue de tous nos interlocuteurs. Et de 90% des visiteurs hors médias (et influenceurs…). Chacun y est allé avec ses propres buts et envies. Lesquels ? A suivre dans l’Episode 3 : réussir son CES, objectifs remplis ?

Mickaël Guerin

Lien :https://www.linkedin.com/in/micka%C3%ABl-guerin-56a9b63b/

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