Interrogée sur sa source d'émotion et sur ce qui suscite son geste créateur:
"l'atmosphère et l'attitude de silhouettes saisies sur d'anciennes gravures,
dit-elle, le rythme d'un drapé..."
Mais à partir de là le pinceau interprète librement les formes initialement jeter sur la toile et le peintre, se moquant des modes et du temps le laisse aller sans contrôle. «La réalité ne m'intéresse pas ajoute-t-elle j'ai besoin de construire un univers en dehors du réel".
Entendons: en dehors du réel visible et tangible car il fut un temps où Mireille bandait les yeux des visages qu'elle traçait afin de leur permettre
"de mieux voir les choses intérieures".
Guy Cabanel