L’histoire est tentaculaire, une sorte de feuilleton noir de l’athlétisme mondial, à multiples tiroirs… Et elle remonte à 2014, sur fond de dopage russe. La même année, les JO d’hiver de Sotchi avaient déjà été le théâtre d’un vaste scandale de dopage institutionnalisé. La ruse des Russes : trafiquer les échantillons de leurs sportifs pour passer au travers des contrôles antidopage. L’objectif : faire briller le pays dans le monde, la grandeur de l’Empire souhaitée à tous les niveaux par Poutine.
Cette fois, l’affaire est d’un autre genre. L’agent d’une marathonienne russe révèle à un salarié de l’IAAF que sa cliente a dû verser 450 000 euros à la Fédération russe d’athlétisme pour ne pas figurer sur une liste de sportifs pris pour dopage. Le mécanisme est simple : Lamine Diack et son fils, Papa Massata, sont soupçonnés d'avoir reçu des sommes d'argent en contrepartie de la couverture de pratiques dopantes. (...)
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