Assurer un droit à la mobilité pour tous les Franciliens, notamment ceux qui n'ont pas d'autres choix que de prendre leur voiture ou le bus car ils n'ont pas accès aux transports en commun ferrés. Telle est l'ambition du plan « anti-bouchons » de la Région, dont la mise en œuvre a été votée en mars 2017.
Trois principaux caps ont été fixés :
Selon une étude réalisée en 2014 par la société d'info-trafic américaine Inrix et le Centre for Economics and Business Research, les bouchons coûteraient 46 M€ par jour en France, soit 17 Mds€ par an.
« Le plan anti-bouchons de la Région, c’est 40 opérations et 250 M€ investis pour changer la route au quotidien : permettre aux habitants d’aller travailler, gagner du temps, de l’énergie, de la qualité de l’air… Et ici, dans le Val-d’Oise, c’est très concret puisque l’avenue du Parisis est l’opération la plus importante de notre plan. Cette artère, vitale pour atteindre les 170.000 emplois de la plateforme de Roissy, va désaturer les centres-villes et faire gagner jusqu’à 20 minutes par trajet », a rappelé Valérie Pécresse, la présidente de la Région Île-de-France, ce vendredi 6 octobre à l'occasion du lancement du chantier de l'avenue du Parisis. Dans le Val-d'Oise, ce sont 107 M€ qui seront investis à part égale par la Région et le département dans 6 chantiers.
Le projet Avenue du Parisis Section Est consiste en la création d’une avenue urbaine 2x2 voies intégrant une réservation pour le passage d’un transport en commun en site propre. Il concerne les communes de Groslay, Sarcelles, Garges-lès-Gonesse, Arnouville et Bonneuil-en-France. Le coût global du chantier est estimé à 146 M€ HT (valeur 2014). La nouvelle section Est, longue de 5,5 km, est estimée à 80 M€ et cofinancée paritairement par le Département du Val-d’Oise et la Région Île-de-France. Le démarrage des travaux est prévu sur la section RD8 /RD84a début 2018.
Photo © Magali Delporte/Picturetank