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Article N°23468

''Brest-Atlantiques-2019 '' Les actualités de la course du 20 novembre 15ème jour @Batlantiques @GitanaTeam @trimaranMACIF @Sodebo_Voile @TeamActualeader #Smartrezo

MACIF à l’arrêt, Actual Leader deuxième à Robben Island

Après le Maxi Edmond de Rothschild, passé de nuit à la marque de Robben Island, mercredi soir à 20h16, après 15 jours 9 heures et 16 minutes, c’est Actual Leader qui, en deuxième position pour la première fois depuis le départ de Brest, a laissé à bâbord cette île rendue tristement célèbre pour avoir été le lieu de détention pendant près de 18 ans de Nelson Mandela. Yves Le Blevec et Alex Pella sont passés à l’est de l’île jeudi matin à 7h34 (heure française), soit 11 heures et 18 minutes après Franck Cammas et Charles Caudrelier. Leur temps de course depuis le départ le 5 novembre est de 15 jours 20 heures et 34 minutes, celui depuis la marque des îles Cagarras à Rio de 6 jours 13 heures et 15 minutes (contre 6 jours et 7 heures pour le Maxi Edmond de Rothschild).

Photo : Jérémie Eloy/trimaran MACIF

De leur côté, François Gabart et Gwénolé Gahinet, comme ils l’ont annoncé mercredi, sont actuellement à l’arrêt, depuis 3h55 (heure française), « pour réparer deux problèmes identifiés, sur le système de transmission de barre ainsi que sur le système de remontée du foil bâbord », indiquait le communiqué de Macif. Pour perdre le moins de temps possible, le trimaran MACIF n’est pas rentré dans le port du Cap, mais est à la cape devant, une équipe technique restreinte étant arrivée sur place pour procéder aux réparations.

Quant à Sodebo Ultim 3, il est à son tour attendu d'ici la fin de matinée au Cap, Thomas Coville et Jean-Luc Nélias vont rentrer dans le port, afin d’évaluer, avec l’équipe technique du Team Sodebo, l’étendue des dégâts provoqués successivement par le safran tribord, cassé dans un choc avec un OFNI, puis par la perte de l’arrière du flotteur.


Arrêt au Cap pour le trimaran MACIF

Photo : Jérémie Eloy/trimaran MACIF
Alors que le trimaran MACIF termine actuellement sa descente de l’Atlantique Sud en direction de la seconde marque du parcours à franchir sur Brest Atlantiques, François Gabart, Gwénolé Gahinet et Jérémie Eloy se préparent à une nouvelle petite escale jeudi matin au Cap suite à quelques soucis techniques à bord.

L’équipage du trimaran MACIF a décidé à l’approche des côtes de l’Afrique du Sud de faire un nouveau pit-stop pour réparer deux problèmes identifiés, sur le système de transmission de barre ainsi que sur le système de remontée du foil bâbord.

Une équipe restreinte du team MACIF est déjà en route pour être à pied d’œuvre au Cap dès l’arrivée du bateau jeudi matin, afin de perdre le moins de temps possible dans la manœuvre. L’idée étant de repartir en course le plus rapidement possible et en toute sécurité !

 



 
Le Maxi Edmond de Rothschild a franchi la marque au Cap

Après 15 jours 9 heures et 16 minutes de mer, le Maxi Edmond de Rothschild a franchi le premier ce mercredi à 20h16 (heure française) la seconde et dernière marque de parcours de « Brest Atlantiques », au nord de Robben Island, île située à 4 milles au nord du Cap. Le trimaran mené par Franck Cammas et Charles Caudrelier a mis 6 jours et 7 heures pour boucler le parcours entre Rio de Janeiro et Le Cap. Il sera suivi par le trimaran MACIF (François Gabart/Gwénolé Gahinet) et Actual Leader (Yves Le Blévec/Alex Pella), attendus dans quelques heures à la marque de Robben Island, tandis que Sodebo Ultim 3 (Thomas Coville/Jean-Luc Nélias) doit s'arrêter jeudi matin au Cap suite à la perte de l'arrière de son flotteur tribord.

Photo : Yann Riou/PolaRyse/Gitana SA




Le Cap, les voilà !

Après un peu plus de 15 jours de course, le Maxi Edmond de Rothschild, leader de « Brest Atlantiques » depuis Rio, s’apprête ce mercredi en début de soirée à franchir la seconde et dernière marque de parcours, Robben Island, au large du Cap. Avec sur ses talons le trimaran MACIF et Actual Leader, augurant une longue remontée jusqu’à Brest haletante. Sodebo Ultim 3 va de son côté s’arrêter pour que soient évalués les dégâts consécutifs à la perte de l’arrière de son flotteur tribord.

Lors d’une vacation organisée mardi par son équipe, François Gabart résumait bien le sentiment général qui anime tous les observateurs de « Brest Atlantiques » : « Les quatre bateaux vivent un scénario assez inédit, très serré après plus de quinze jours de course. C'est une agréable surprise de nous voir tous en mode compétition à ce stade de la course. » Avec 216 milles d’écart seulement entre le premier, le Maxi Edmond de Rothschild, et le quatrième, Sodebo Ultim 3, ce mercredi à 16h, après plus de 8000 milles parcourus, la course propose effectivement un scénario que bien peu imaginaient au départ de Brest le 5 novembre, persuadés que des écarts importants sépareraient les uns et les autres au Cap, deuxième et dernière marque de parcours.

Finalement, c’est en une poignée d’heures que se compteront les écarts au pied de Table Mountain, où le leader, le Maxi Edmond de Rothschild, mené par Franck Cammas et Charles Caudrelier, est attendu mercredi aux alentours de 20h. Interrogé par son media man Yann Riou mercredi matin, Franck Cammas évoquait cette approche du Cap : « Comme on arrive par le sud, on va longer les côtes jusqu’à Table Mountain, ce sont des paysages assez fantastiques, j’espère qu’on pourra en profiter, c’est toujours sympa de profiter de ça dans ces courses où on ne voit pas beaucoup la terre. En plus, Le Cap est un endroit que tout le monde aime bien, c’est notre cas avec Charles, on s’y était arrêtés sur la Volvo Ocean Race. Là, on espère bien ne pas s’y arrêter, on aura ensuite un passage en début de nuit à Robben Island, avant de faire route vers le nord et de trouver des latitudes un peu plus clémentes. »

Deuxième de « Brest Atlantiques », le trimaran MACIF (François Gabart/Gwénolé Gahinet), pointé à 16h à 90 milles du leader, devrait à son tour longer Le Cap vers Robben Island, 3-4 heures plus tard, soit vers minuit, suivi en milieu de nuit par Yves Le Blevec/Alex Pella (Actual Leader) qui, pour rester au contact des bateaux de tête à ce stade de la course, ont certes profité des avaries de leurs concurrents - la fiabilité de leur bateau était cependant un des atouts revendiqués par les skippers au départ de Brest - mais ont aussi su mener leur trimaran comme il le fallait, ne lâchant jamais mentalement, même quand ils ont compté plus de 500 milles de retard sur les premiers.

Quant à Thomas Coville et Jean-Luc Nélias, ils devraient arriver jeudi matin au Cap, ils ont prévu de mettre leur course entre parenthèses à 1 mille à l’ouest de l’entrée du port sud-africain, leur équipe technique pourra alors monter à bord de Sodebo Ultim 3 puis, une fois à quai, se pencher sur le flotteur arrière, évaluer les dégâts et les éventuelles réparations à faire, comme l’a expliqué mercredi Thomas Covlile dans une vidéo envoyée par son media man, Martin Keruzoré : « On fera le point au Cap sur l’état du bateau. En dehors du fait que nous ayons perdu un morceau de flotteur, ça reste un bateau intègre et en super état, nous avions fait en sorte que ce soit le cas pour attaquer la deuxième partie du parcours, longue et compliquée. Là, on va faire un check pour voir si tout est viable. Ensuite, on envisagera un départ ou pas du Cap, il faut bien peser le pour et le contre, bien étudier les conditions dans lesquelles on repartirait »

Photo : Yann Riou/PolaRyse/Gitana SA




La flotte au Cap à partir de ce soir

Le contournement de l’anticyclone de Sainte-Hélène n’aura pas été de tout repos pour Franck Cammas et Charles Caudrelier qui auront empanné huit fois en tout, la dernière tard mardi soir, pour enfin pointer les étraves du Maxi Edmond de Rothschild vers Le Cap, dont ils sont distants mercredi matin d’environ 250 milles et où ils sont attendus en tête de « Brest Atlantiques » vers 20h, après un peu plus de 15 jours de mer. Le trimaran dessiné par Guillaume Verdier et le bureau d’études du Gitana Team a repris de la vitesse ce matin (30,5 nœuds lors des quatre dernières heures), et s’il pourrait être freiné dans les heures qui viennent par une petite dorsale anticyclonique (extension de l’anticyclone de Sainte-Hélène) pile sur sa route, la fin de journée jusqu’au Cap s’annonce rapide.

Derrière, François Gabart et Gwénolé Gahinet, sur le trimaran MACIF, deuxième ce mercredi à 96 milles du leader, n’auront eu que deux empannages à caler dans le Grand Sud avant de mettre le cap vers l’Afrique du Sud, tandis que le troisième, Actual Leader, n’en aura fait aucun ! Yves Le Blevec et Alex Pella auront été les grands bénéficiaires des Quarantièmes, parvenant à réduire de plus de la moitié l’écart les séparant du leader (de 392 à 188 milles entre lundi et mercredi matins). Quatrièmes, Thomas Coville et Jean-Luc Nélias, malgré la perte du safran tribord puis de l’arrière du flotteur de Sodebo Ultim 3, parviennent à maintenir de bonnes vitesses (25,5 nœuds sur les quatre dernières heures), ils accusent 255 milles de retard sur le Maxi Edmond de Rothschild et devraient arriver jeudi matin au Cap, où les attend leur équipe technique.

Les trois bateaux de tête devraient quant à eux passer au pied de Table Mountain de nuit, ils laisseront ensuite Robben Island, 4 milles au nord de la grande métropole sud-africaine, à bâbord, avant d’attaquer la remontée de l’Atlantique Sud, qui, selon Christian Dumard, consultant météo de la direction de course, devrait sans doute les conduire de nouveau vers le Brésil : « Ça va repartir au vent arrière le long de l’Afrique, après, il y aura le choix entre monter vers Dakar ou se recentrer vers l’ouest. Les routes ont tendance à retourner vers le Brésil, parce que même si la route est plus longue, le Pot-au-noir y est moins épais qu’à l’est et que de toute façon, à plus long terme, ils devront faire le tour de l’anticyclone des Açores par l’ouest. La route le long de l’Afrique est plus risquée, il faut de la réussite et miser sur un système météo favorable à la fois dans le Pot-au-noir puis dans l’Atlantique Nord, mais ça arrive que des bateaux choisissent cette option, cela a été le cas du Multi 70 Maserati en 2018 sur le record de la Route du Thé entre Hongkong et Londres. »

Photo : Martin Keruzoré/Sodebo

 

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