Déjà 25 éminents hommes scientifiques se sont engagés, comme le mathématicien Cédric Villani, Étienne Klein, Directeur de recherche au CEA, le médecin généticien Axel Kahn ou Mouin Hamze, Secrétaire général du CNRS Liban.
SOUS-REPRÉSENTATION DES FEMMES : UN PROBLÈME POUR LA QUALITÉ DE LA RECHERCHEÂ
En vingt ans, la part des femmes dans la science a progressé d'environ 12 %, mais elle reste encore trop faible : moins de 30%[1] des chercheurs sont des femmes. Le plafond de verre perdure, les femmes n'occupant que 11 % des hautes fonctions académiques en Europe. Et seulement 3% des prix Nobels scientifiques leur ont été attribués.
Cette sous-représentation des femmes a un impact sur la qualité de la recherche. Des études ont par exemple démontré que l'absence de mixité dans le secteur de l'intelligence artificielle a conduit au développement de logiciels qui reproduisent, voire amplifient les stéréotypes, notamment ceux liés au genre.[2]
UNE COALITION D'ALLIÉS POUR UNE SCIENCE PLUS FÉMINISÉEÂ
Pour encourager la collaboration entre hommes et femmes, la Fondation L'Oréal et l'UNESCO lancent une nouvelle initiative baptisée « Les hommes s'engagent pour les femmes en science ». Les hommes scientifiques sont invités à signer une charte d'engagements précis et mesurables qui visent notamment à  :
« Nous voulons accélérer le changement vers une science plus féminisée, plus efficace, qui nous permettra de faire avancer la connaissance pour le bénéfice de tous et de pouvoir affronter au mieux les défis auxquels le monde fait face », déclare Jean-Paul Agon, Président de la Fondation L'Oréal.