Marseille : La remise en service après restauration du marégraphe
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Article N°21202

Marseille : La remise en service après restauration du marégraphe

Le marégraphe, véritable symbole du patrimoine marseillais, détermine depuis 1885 le « niveau zéro », soit l’altitude origine pour la France continentale et mesure également les variations du niveau de la mer. Il est géré par l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN).  Le marégraphe désigne tout autant l’instrument que le bâtiment qui l’abrite. (photos IGN)

Conscient de l’urgence à sauvegarder ce monument historique classé, Renaud MUSELIER, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Député européen, a annoncé, en mars dernier, la contribution de la Région à la rénovation du marégraphe entreprise par l’IGN. La Région finance ainsi, dans le cadre de son Plan de préservation du patrimoine adopté en décembre 2016, une partie des travaux de restauration, l’autre partie étant financée par des dons récoltés par l’intermédiaire de la Fondation du patrimoine et par l’IGN. 
Restauré grâce à l’expertise d’un horloger de Gardanne meilleur ouvrier de France, le marégraphe fonctionne à nouveau normalement. Renaud MUSELIER, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Député européen, et Sylvain LATARGET, Directeur général adjoint de l’IGN, procèderont à sa remise en service le Lundi 10 septembre à 15h30 174 Corniche J.F. Kennedy - Anse Calvo – Marseille (7ème) 

Discours de Renaud Muselier Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur lors de la  remise en service après restauration du Marégraphe de Marseille le lundi 10 septembre 2018

"Le Marégraphe de Marseille est un observatoire classé parmi les monuments historiques depuis 2002 et ce n'est pas sans raison. Sur le plan historique, le marégraphe est d’une importance majeure au regard de l’évolution des procédés de mesure scientifiques. C’est un honneur et une fierté, pour nous, Marseillais, que cet outil d’utilité nationale, soit à Marseille.
Il a été construit en 1884 à flanc de rocher dans ce beau quartier d'Endoume. Il a pour fonction, vous le savez, de mesurer le niveau 0 de la mer pour la France continentale.
Sur le long terme, il est aussi un outil au service de la biodiversité et de l’environnement puisqu’il permet une meilleure compréhension des processus engendrant les variations du niveau moyen de la mer, ainsi que l'étude de l'influence de la marée sur les écosystèmes littoraux.
Lorsque j’ai lu dans la presse, il y a quelques mois de cela, que cet outil était menacé, je me suis tout de suite engagé à sauver cette institution Marseillaise et à prendre en charge une partie des travaux de rénovation du Marégraphe de Marseille. C’est un outil exceptionnel et unique au monde que je ne veux pas voir tomber en ruine !
J’ai décidé, avec ma majorité, d’agir pour sauvegarder ce patrimoine inestimable des Marseillaises et des Marseillais et j’apporterai ainsi mon soutien à l’Institut national de l’information géographique et forestière à hauteur de 36 930 € à la prochaine commission permanente qui se tiendra le 19 octobre. Et nous interviendrons, plus tard, je m’y engage, sur les prochaines tranches de travaux.
Lorsque les grues du port, nos élégantes, ont été menacées il y a quelques mois, avec ma majorité régionale, nous avons aussi débloqué 400 000 € pour sauver ce patrimoine si important aux yeux des Marseillais et ancré dans notre imaginaire collectif. Seul le prononcé fait foi. Je n’abandonnerai pas le patrimoine marseillais et répondrai présent à chaque fois que celui-ci sera menacé. C’est d’ailleurs pour cela que, dimanche prochain, dans le cadre des journées du patrimoine, je me rendrai sur le site de la corderie, au lycée des remparts, pour faire une visite des fouilles qui ont été réalisées par l’INRAP afin d’étudier les solutions que nous avons pour préserver ce site et le valoriser dans les meilleures conditions.
Plan patrimoine : plus de 30 millions d’euros sur la durée du mandat !
Notre région Sud est riche d'un patrimoine remarquable par sa qualité et sa diversité, reflet d’une histoire millénaire et bien commun des habitants. Avec ses 5 millions d’habitants, ses 6 départements, ses 3 marques monde, nous avons la chance inouïe de vivre dans cet écrin de France entre mer et montagne. Nous savons qu’être Provençal, Alpin ou Azuréen, cela a du sens, c’est une grande part de notre identité. Ce sont nos racines, notre vie et notre avenir.
Notre région est donc une grande région touristique qui bénéficie de la richesse et de la variété de ses paysages, mais aussi de son histoire et des monuments qu’elle nous a légués.
Il y a donc aussi un enjeu d’attractivité évident autour du Patrimoine. Car sa richesse est un atout touristique et économique de premier plan. C’est une terre chargée d’histoire, forte d’un patrimoine reconnu et admiré à travers le monde. Nos 2 327 édifices inscrits aux monuments historiques protégés et nos 4 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO témoignent notamment de la richesse de notre passé.
C’est pourquoi, nous voulons que l’institution régionale soit un partenaire fort des communes dans la valorisation de ce patrimoine bâti qui constitue pour elles un atout touristique majeur à valoriser. Cet attachement à notre patrimoine, nous avons souhaité le concrétiser par des politiques concrètes. Ainsi notre engagement en faveur de la préservation du patrimoine est en constante augmentation depuis le début de notre mandature : 6,5 millions d’euros en 2018 contre 3 millions d’euros en 2015. Dès notre arrivé à la tête de l’exécutif régional, avec Christian ESTROSI, Président délégué de la Région en charge de la culture, nous avons lancé le Plan Patrimoine, doté de 5 millions d’euros par an, reposant sur deux axes : l’aide à la conservation et la restauration du patrimoine, et l’incitation à sa mise en valeur.
Nous avons notamment créé un nouveau dispositif pour la rénovation et la valorisation touristique du patrimoine non classé qui n’était jusqu’alors aidé par aucune collectivité, ainsi qu’un fonds
d’urgence pour les intempéries ou les dégradations. L’importance du patrimoine est, à mon sens, particulièrement marquée dans les communes rurales, pourvues d’un petit patrimoine agricole ou religieux, la plupart du temps non protégé et, de ce fait, menacé de disparition à plus ou moins court terme. C’est pourquoi nous avons conclu un partenariat avec la Fondation pour le Patrimoine, et je remercie son directeur régional d’être parmi nous aujourd’hui, dans le cadre de notre Plan Patrimoine, afin d’accompagner ces petites communes dans
leurs investissements de préservation de leur patrimoine.
Preuve de notre volonté et de notre engagement concret en la matière, les dispositifs phares du Plan Patrimoine ont reçu en avril dernier le label 2018 Année européenne du Patrimoine décerné par l’Union européenne et le Ministère de la culture.
Seul le prononcé fait foi
Cette distinction constitue le seul cas de labellisation accordée à une collectivité régionale et nous encourage à poursuivre et toujours améliorer notre action en faveur du patrimoine.
Le patrimoine d’une ville comme Marseille se mesure à la hauteur de toutes les époques qui ont fait sa grandeur. Nous ne pouvons en sacrifier aucune. Je serai toujours aux côtés de ceux qui travaillent à la valorisation de cette ville, à la préservation de son passé et à la construction de son avenir."

 

Lien :http://traditionactu.tvlocale.fr

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