MOTION
Réunis en assemblée Générale à Montech (Tarn et Garonne) le 24 juin 2016, les délégués de l’A.N.R.A.F (Association des retraités Agricoles de France) réaffirment avec force leurs revendications.
Constatent que le montant des retraites agricoles est très en dessous du seuil de pauvreté (997e)
Devant l’augmentation du coût de la vie, avec une aussi médiocre pension, le pouvoir d’achat est inexistant.
Acculés à une aussi déplorable situation, les retraités agricoles.
Attention: les élus qui témoignent dans cette vidéo, disent chacun leur tour que les agriculteurs n'ont pas cotisé..., c'est faux pour la plupart, car tous les agriculteurs cotisent depuis 1952.
Demandent au Gouvernement, avec insistance, la mise en place de mesures immédiates pour mettre fin à ce scandale en conformité avec les engagements réitérés par les Présidents de la République successifs.
Nous exigeons l’organisation d’une conférence sur les retraites agricoles, qui réunira autour du ministre de l’agriculture et des affaires sociales, tous les acteurs concernés, conformément à l’engagement pris par les députés présents lors de la rencontre du 14 avril 2015 à l’Assemblée Nationale.
Réclament plus que jamais avec véhémence :
Le vote d’une loi mettant en place un fond de financement de compensation solidaire assurant une retraite équivalente à 85% du SMIC indexée, pour une carrière complète tous régimes confondus, parité hommes-femmes. (Rappelons que le premier ministre a déclaré que vivre avec moins de 1200
e par mois est inacceptable).
Le maintien de la retraite par répartition.
Porter le minimum contributif au même niveau que les autres catégories sociales.
Le relèvement du seuil fiscal de référence de façon à supprimer la CSG et la CRDS pour les revenus inférieurs à 1200
e mensuels par personne.
Réclament que soit rétablie la demi-part pour les veuves, les veufs et les divorcés (es) comme auparavant.
Que la dépendance ou perte d’autonomie soit considérée comme longue maladie,
prise en charge obligatoirement par la solidarité nationale 5
ème branche de la Sécurité Sociale.
Remplacer la bonification à partir de 3 enfants (10% de la pension) par
un forfait correspondant à 10% du SMIC
Accorder aux agriculteurs non salariés le compte pénibilité comme aux salariés agricoles pour permettre un départ anticipé.
Michel Lecomte