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Article N°22465

CES2019 Episode 4 : Le bilan. @MichaGUERIN @Christel_LC @iborrasophie1 @MakidooApp @MagicMakersAt

Il est bien sûr encore trop tôt pour tirer un bilan du CES 2019 pour nos acteurs, on notera cependant que les 1ères commandes Parade Connect pour E-vone sur place, les retours médiatiques de Magic Makers via La Tribune, Le Parisien, de nombreux influenceurs présents et un article récemment dans Madame Figaro… Street-co a d’ores et déjà des contacts très poussés pour des actions de sensibilisation des collaborateurs ou la mise en place d'une API avec son algorithme avec de grands groupes tels que Bouygues, Colas, Vinci, Bose, Sony, Eram... Quant à Makidoo, les rendez-vous s’enchainent et la couverture médiatique suit (par exemple dans Les Echos Solutions)

Et les expériences de Monuma et de B.Sensory sont éclairantes.
 



 

 
Pour Emmanuel Moyrand, le CES est un formidable coup de projecteur pour une jeune startup (8 mois à l’époque de sa participation). Ce qu’il a remporté sur place, « une médaille qui me sert toujours aujourd'hui, une analyse fine de ce qui est et sera » compense le coût en argent et en temps. A condition de ne pas y aller chaque année. Y aller tous les 2 ans, avec une vraie innovation, ou un produit fini, qui fonctionne, serait plus pertinent.  Selon lui, n’y aller qu’avec une simple idée est inutile. Et au-delà, Emmanuel de donner 3 conseils : « préparer, préparer, préparer ! ».




Christel Le Coq, suite à de trop nombreux problèmes de production, a vu la fin de son aventure en février 2018. Cela dit elle reste convaincue « qu'avec un bon produit, un bon storytelling, le CES peut être un véritable tremplin ». Elle ne regrette pas de l’avoir fait à ce moment-là car cela lui a permis notamment de trouver des fonds et de poursuivre l’aventure de l’entrepreneuriat, mais selon elle, rejoignant ainsi Emmanuel, « il vaut mieux y aller quand le produit est prêt et faire remplir directement des bons de commandes sur le stand ! ». C’est d’ailleurs un reproche que l’on pourrait faire à la présence massive des français : trop de produits non aboutis, pas assez de solutions directement commercialisables sur site. Car il ne faut pas oublier que, même à Eureka Park, nous sommes au Salon de l’Electronique Grand Public, et il s’agit avant tout d’un salon de vendeur…
Car être au CES est une vraie chance quand on a les moyens de sortir du lot et d’être médiatisé. Ainsi Christel, face au nombre de start-up de la délégation française cette année, s’interroge « c’est déjà quasiment impossible de se démarquer au sein de la French Tech alors au CES… Il faut que les territoires arrêtent cette compétition du nombre. Il vaudrait mieux emmener moins de start-up mais leur allouer à toutes de vrais moyens - et surtout - les mêmes moyens pour réussir leur salon. Un CES ça coûte cher (avion, hôtel, stand, RP, supports de com..) et ça se prépare longtemps à l’avance, avec si possible un « coach » pour élaborer et répéter son pitch… On ne peut pas réussir ce type de salon sans une excellente préparation et un bon timing ».


 
Tristan Piron , qui a participé à plusieurs CES, met lui aussi cette nécessité d’être bien organisé: « Les start-up les mieux préparées, comme @MakidooApp de Sophie Comte, ont pu confirmer que le CES pouvait aussi être la rencontre entre les applications et les constructeurs pour des start-up qui ne sont pas dans le domaine de l’électronique ou des objets connectés. La société peut maintenant affiner sa stratégie internationale après avoir rencontré en tête-à-tête les directeurs R&D de grands groupes comme l’Indien Flipkart ou SamsungMobile Korea ». Et à son bilan la réunion lors d’un duplex, de 4modtechnology (bureau de design et R&D ), la SNCF TER Pays de la Loire, Emotic (stratégie UX, déploiement et technologies émergentes), Makidoo, edf, Lexhub (learning expedition) ou encore Cryptoassets institute, Indiegogo, Borderless Venture, pour faire émerger de nouvelles pistes de réflexions.


 
Du côté de Sophie Iborra, qui rappelons-le, organise des salons en France, le bilan est aussi très positif: « très bon bilan, belle organisation, curiosité satisfaite, carnet d’adresse plein… ».  Elle souligne aussi la présence massive de la French Tech, dont on peut se réjouir, mais où, selon elle, tout n’avait pas sa place. Et Sophie, à l’instar d’Emmanuel, s’interroge sur la nécessité de se rendre au CES tous les ans : « A mon sens une visite tous les deux ans me parait plus sensée, l’évolution d’une année sur l’autre ne permettant pas un vrai renouveau en termes de tendances».
Ce retour, cette vision du CES « vu du dedans » n’a pas d’autre vocation ou ambition que de vous donner un aperçu de ce salon, de cette drôle de semaine. Intérêt pour une start-up comme pour une entreprise plus établie, contacts porteurs à moyen ou long terme, découverte de produits et services plus ou moins réalistes, chacun a pu trouver là-bas ce qu’il était venu chercher. Pour ma part, il s’agissait de voir pour de vrai cette ruche de la Tech (voir mon Tour d’horizon) pour appréhender une partie du monde qui vient. Les échanges avec les acteurs sur place m’ont permis de mieux le comprendre. Mais une seule visite ne permet bien sûr pas d’embrasser la multitude des opportunités, des nouveautés, des futurs qui s’offrent à voir. C’est pourquoi je retiens le cri du cœur de Sophie Iborra, unanimement partagé par les interlocuteurs croisés sur place : « J’y reviendrai en revanche c’est sûr !!! ».  Dès lors, la question est pour l’Episode 5 : CES 2020, vous venez avec nous ?

 

Michael Guerin

Lien :https://twitter.com/MichaGUERIN

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