Don Camillo Peppone  à propos de la pédophilie dans l’église : le célibat des prêtres, c’est fini, les femmes prêtres c’est pour bientôt !!!
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Article N°21105

Don Camillo Peppone à propos de la pédophilie dans l’église : le célibat des prêtres, c’est fini, les femmes prêtres c’est pour bientôt !!!

Durant l’Assemblée Céleste, les Sénateurs ont voté à l’unanimité l’envoie en mission discrète de Don Camillo et Peppone sur terre. A peine arrivés les voici confrontés à un très gros problème, qui traîne d’ailleurs, depuis longtemps, la pédophilie dans l’église. Dernier en date : la Pennsylvanie !

Péppone : tu as vu Don Camillo tout ce tapage autour de ces 300 prêtres accusés de pédophilie sur plus de 1000 enfants en Pennsylvanie ! Toute la presse est en effervescence ! J’avoue être très troublé par cette information !
 
Don Camillo : Tout à fait, mais le Pape a très vite réagi en disant : «Quand un prêtre commet un abus, c’est très grave, car la vocation du prêtre est de faire grandir cet enfant ou cette jeune fille vers le haut, vers l’amour de Dieu, vers la maturité affective, vers le bien». Et de constater avec amertume : «au lieu de faire cela, il l’a écrasé, le mal l’a écrasé. Et pour cela, c’est presque un sacrilège. Et il a trahi la vocation, l’appel du Seigneur. L’abus ne doit pas se couvrir, et ceux qui ont couvert ces choses-là sont aussi coupables. Même quelques évêques qui ont couvert cela. C’est une chose terrible». D’ailleurs le Pape encourage à «de constantes réformes et à une vigilance à tous les niveaux de l'Église catholique».
 
Péppone : Je regrette de la part du Pape « c’est presque un sacrilège », pour moi c’est un sacrilège ! Et de proposer des réformes : Et bien voilà une des réformes possibles : le célibat des prêtres, c’est fini, un règlement papale qui a été appliqué vers le 12 è siècle. Tu vas me dire que rien n’empêche certains hommes mariés d’être ordonnés diacre, ce qui n’est pas encore le même statut que celui du prêtre ! Je ne comprends pas, Dieu nous transmet une sexualité et l’église demande à ceux qui entrent en prêtrise de s’abstenir ! Mais c’est fou ! Saint Pierre était marié et sans doute d’autres apôtres. Simon (Pierre) son vrai prénom s’est installé à l'occasion de son mariage dans la maison de sa belle-famille à Bethsaïde !
 
Don Camillo : Je vois, Peppone, que tu es bien renseigné. Deux réponses à ta réaction : l’église ne souhaite pas que la charge pastorale se perpétue de père en fils ! Et surtout que le secret de la confession risque d’être trahi dans une vie de couple !
 
Péppone : Mais tu parles d’un autre siècle Don Camillo. Aujourd’hui peu de fils prennent la succession de leur père et encore moins quand il s’agit de sacerdoce. Et qui se confesse actuellement ? De plus cela réglerait, peut être, le problème de pédophilie ? Regarde les protestants qui permettent aux pasteurs, qu’ils soient hommes ou femmes, de se marier !
 
Don Camillo : la pédophilie, Peppone, ne touche pas que les prêtres, mais également de « bons pères de famille », des éducateurs, des enseignants… Et parler de mariage des prêtres pour limiter ce fléau me paraît un leurre !
 
Peppone : Je veux bien Don Camillo, mais il pourrait pallier à la crise des vocations ! De plus je pense qu’aujourd’hui les vœux de chasteté sont difficiles à respecter et qu’ils doivent bloquer un certain nombre de jeunes à s’engager, pour la vie, dans ce sens !
 
Don Camillo : Allons Peppone, aucun prêtre avec ce qu’il touche mensuellement ne pourrait faire vivre décemment une famille. Et combien seraient prêts à verser (sans parler des quêtes à la messe) pour la salarier correctement et rétribuer le travail effectué par son épouse pour couvrir leur couverture sociale et celle de leurs enfants ?

Peppone : Mais Don Camillo quand on s’unit avec quelqu’un, on le fait en connaissant les contraintes, notamment losrqu’il s’agit d’un sacerdoce, ou d’ailleurs d’un engagement associatif. Aujourd’hui le conjoint peut trouver un travail comme c’est le cas de beaucoup de couples. En fait on devrait laisser le choix aux prêtres de choisir ce qui leur convient le mieux pour mener leur mission. Et l’occasion aux fidèles de les soutenir financièrement dans cette mission ! Et pourquoi pas des femmes prêtres ? Comme le chantait Michel Sardou dans « Le Curé » « Ah ! Bon Dieu, si on était deux, pour t’aimer, te servir, on ne s’rait pas trop de deux, si tu ne m’entends pas Seigneur, demain on fermera ton église »
 
Pierre Haertelmeyer

Pierre Haertelmeyer

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