L’autorisation donnée par l’Assemblée nationale de céder la Française des Jeux (FDJ) et Aéroports de Paris (ADP) relance la guerre picrocholine des « pro » et des « anti » privatisations. Ce qui frappe, pourtant, c’est davantage l’impréparation de l’exécutif – comme tant d’autres avant lui… Incapable de lancer une véritable réforme de l’État, qui seule dégagerait d’authentiques marges de manœuvre budgétaires, il se trouve acculé à employer un expédient budgétaire usé jusqu’à la corde : la vente de bijoux de famille. Sans aucune réflexion stratégique préalable.
Les libéraux et les entrepreneurs ont pour coutume de défendre les privatisations au nom d’un raisonnement simple : le privé serait plus efficace que le public pour fournir ces biens et ces services, à un moindre coût et à une meilleure qualité. Cet argument justifie les demandes de privatisation du cortège d’entreprises publiques en France, représentant encore une valeur nette comptable de 100 milliards d’euros.
Pour voir la suite de l'article voici son lien (https://www.lopinion.fr/edition/economie/privatiser-cassons-monopoles-164838?utm_source)