Jean-Luc BOHL, Président de Metz Métropole et Conseiller Régional de Lorraine se réjouit de l'intérêt "nouveau" que porte Frédéric CUVILLIER, (pourtant ancien Ministre des Transports d'un ouvernement qui a supprimé l'Ecotaxe et conduit au licenciement "sec" de 157 mosellans), à l'expérimentation d'une taxe de transit pour les régions frontalières connaissant un fort trafic international.
Il rappelle néanmoins qu'il avait déjà, en novembre 2014, soumis cette proposition au Président de la République en déplacement en Lorraine, avec l'ensemble des élus lorrains et alsaciens.
Le Chef de l'Etat s'était alors dit ouvert à une "expérimentation" de l'écotaxe en Alsace et en Lorraine, deux régions particulièrement favorables à ce dispositif abandonné au niveau national. "Je sais ce que supportent ces deux régions avec le trafic poids lourds en provenance de l'étranger. " Le refus cet après-midi de Matignon d'examiner le principe de cette taxe transit, va donc à l'encontre des propos tenus à Metz par le Président de la République.
Jean-Luc BOHL propose cependant que l'exécutif de la future Grande Région Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine (ACAL) apporte rapidement une proposition s'inspirant des modèles déjà mis en oeuvre en Europe. Une des premières décisions de la future assemblée régionale d'ACAL pourrait oncerner le principe de l'application de cette expérimentation, en faveur de la réduction du trafic de transit par la France. Ce serait en outre un signe fort donné par la France, à l'issue de la Conférence de Paris sur le Climat, et ce malgré l'obstination coupable de ce gouvernement de protéger certains corporatismes au détriment de la planète.
Jean-Luc BOHL souligne que sa mise en oeuvre pourrait être rapide et grandement facilitée par 'expérience et le savoir-faire des anciens salariés d'Ecomouv hautement qualifiés, dont la plupart sont la recherche d'un emploi. Il rappelle également que le siège opérationnel d'Ecomouv, situé sur le erritoire de Metz Métropole, pourrait très rapidement être à nouveau opérationnel. La future Grande égion Est, frontalière de 4 pays européens, pourrait en outre utiliser la technologie déjà déployée à t effet sur ce site, disponible immédiatement et reliée à l'ensemble du réseau encore en place dans l'ensemble des secteurs frontaliers.
COMMUNICATION TVLOCALE