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Article N°23525

''Brest-Atlantiques-2019 '' Victoire du Maxi Edmond de Rothschild : Les réactions @Batlantiques @GitanaTeam @trimaranMACIF@TeamActualeader #Smartrezo

Voici les principales réactions recueillies mercredi matin à Brest après la victoire du Maxi Edmond de Rothschild sur Brest Atlantiques.

Ariane de Rothschild, présidente du Conseil d'administration Edmond de Rothschild Suisse et armatrice du Gitana Team : « Je suis très émue parce que cela fait trois ans que nous travaillons d’arrache-pied sur ce projet. Nous avions le sentiment avec Guillaume Verdier que nous pouvions faire voler ce bateau au large, c’était un très grand challenge technologique, avec beaucoup d’innovations. Après, l’enjeu était de valider ces innovations, nous avons connu des moments d’échec, de recommencements, c’est à ce titre une victoire très significative. C’était une course très prenante, on s’inquiète toujours pour les équipages quand ils partent, on a une responsabilité qu’il ne leur arrive rien, donc même à terre, c’était une course très stressante. Elle était importante pour Franck et Charles, parce qu’ils découvrent le bateau au fur et à mesure, on pense qu’il peut aller encore beaucoup plus vite et plus loin. »

François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest Métropole : « C’est formidable de voir le Maxi Edmond de Rothschild arriver aujourd’hui à Brest, je salue la victoire de Franck Cammas et Charles Caudrelier, et je félicite Yann Riou qui nous a fait des images extraordinaires. Ces bateaux sont des Formule 1 des mers, c’était une très belle course, que j’ai suivie au quotidien, et j’espère qu’il y en aura d’autres de cette nature. Un des points d’interrogation était de savoir combien de bateaux seraient  à l’arrivée, ils seront sans doute trois, c’est une belle réussite, j’ai quand même une pensée pour Thomas Coville, Jean-Luc Nélias et Sodebo que j’aurais aussi aimé voir aller jusqu’au bout. »


Photo : Alexis Courcoux/Brest Atlantiques

Cyril Dardashti, directeur général du Gitana Team : « Cette victoire est collective, il y a toute une équipe derrière. Ce bateau a été mis à l’eau en 2017, on travaille dessus depuis des mois et des mois, ça n’a pas toujours été facile, on a trébuché, on est tombés, mais on s’est à chaque fois reconstruits pour faire avancer ce bateau et prouver que c’était une belle machine, on est en train d’ouvrir l’ère des bateaux volants. Franck et Charles m’ont impressionné, ils n’avaient navigué que quatre mois sur le bateau, on est super fier et très admiratif de ce qu’ils ont pu faire, le départ était très stressant et eux donnaient l’impression d’avoir une sérénité sans faille. »

Guillaume Verdier, architecte du Maxi Edmond de Rothschild : « Cette victoire tombe bien pour toutes les équipes qui ont travaillé sur ce bateau, ça représente des mois et des mois de chantier. Nous avions cassé le flotteur l’année dernière, le fait d'avoir gagné le Fastnet puis Brest Atlantiques est une belle récompense pour le Gitana Team et pour nous aussi, en architecture, c’est extraordinaire. Mais au-delà du bateau, ce sont les marins qui ont mérité cette victoire, ils ont fait de très bons choix au niveau stratégique. »


 

Franck Cammas/Charles Caudrelier : « Un bonheur énorme »

Photo : Alexis Courcoux/Brest Atlantiques

Vainqueurs de « Brest Atlantiques » après un peu moins de 29 jours de mer, Franck Cammas et Charles Caudrelier, accompagnés du media man Yann Riou, ont été fêtés par les Brestois à leur arrivée mercredi en fin de matinée au ponton de la Recouvrance, quai Malbert. Un accueil que les deux marins ont apprécié, tout comme ils ont apprécié cette première grande victoire au large pour le Maxi Edmond de Rothschild.

Quel est votre sentiment après cette victoire ?

Franck Cammas : C’est un bonheur d’arriver comme ça après une course aussi intense, avec plein de péripéties et d’aventures. On a quand même beaucoup bossé sur le bateau pour que ça avance, cela a été 30 jours intenses et une victoire à la fin avec nos concurrents qui sont loin derrière. On en profite aujourd’hui. 
Charles Caudrelier : C’est une grande satisfaction, un bonheur énorme pour nous et pour toute l’équipe. Quand le Maxi Edmond de Rothschild a été lancé en mode volant il y a quatre ans, c’était très audacieux, il y a eu des moments difficiles, mais aujourd’hui, on prouve que c’est la bonne voie et que c’est l’avenir, avec ce bateau exceptionnel et magique qui marquera l’histoire de la course au large. 

Avez-vous beaucoup donné pour aller chercher cette victoire ?

Franck Cammas : Je crois qu’on n’a jamais molli. Dès les premières heures de course qui étaient difficiles, on a été à la barre pendant tout le Golfe de Gascogne. Les premiers jours ont été assez intenses, avec nos concurrents qui se battaient bien autour de nous, avec des empannages, des manœuvres, des changements de voiles… Ensuite, on a eu nos petites péripéties techniques chacun de notre côté au niveau du Cap Vert, il a fallu s’arrêter à Bahia, mais au final, on est très contents d’avoir fait cet arrêt pour repartir avec un bateau en parfait état qui nous a donné beaucoup de bonheur et de plaisir. Ensuite, on a eu d’autres petits soucis dans le sud, mais au final, on est devant et on est restés rapides jusqu’au bout, c’est déjà bien d’avoir un bateau dans cet état-là après 30 jours de mer. Les bateaux ont beaucoup progressé ces dernières années en fiabilité.

Dans quel état finit justement le Maxi Edmond de Rothschild ?

Charles Caudrelier : Il n’est pas à 100% de sa performance, il allait un peu moins vite que ce qu’on voulait, on n’a pas autant volé qu’on l’aurait aimé, mais franchement, il aurait pu faire encore quelques milles en allant vite et il est intègre. C’est déjà une belle réussite d’avoir fait 30 jours à cette vitesse-là, on est très fiers d’avoir prouvé qu’il pouvait tenir 30 jours. On peut encore progresser, mais vu la météo qu’on a eue, c’est un très bon résultat. Et ce n’est que le début…

Comment se sont prises les décisions à bord ?

Franck Cammas : On se bat ! (rires). Non, c’est bien d’être deux, parce qu’on échange beaucoup, et même si on n’est pas toujours d’accord, ça permet de se challenger pour trouver la solution optimale. On a une vraie confiance l’un dans l’autre, Charles a été très bon, il m’a poussé parfois, j’espère aussi l’avoir poussé, pour pouvoir avancer le plus vite possible.
Charles Caudrelier : En faisant le bilan, je me disais que nous n’avons parfois pas été d’accord, parce que nous avons quand même tous les deux un caractère assez fort, mais finalement, on a souvent pris les bonnes décisions, on a bien réussi à se challenger. Et on n’était pas deux, on était trois avec quelqu’un qui nous a suivis à terre jour et nuit pendant 30 jours, qui a lui aussi un gros caractère (leur routeur Marcel Van Triest), nous avons eu de bonnes discussions, mais constructives.

Qu’est-ce qui fait que ce bateau est au-dessus des autres ?

Franck Cammas : Il ne faut pas croire qu’il est très au-dessus. Lors des premiers jours, on a vu que c’était serré, notamment avec MACIF qui n’avait pas pris la même option. On a tous eu notre lot de galères, on verra comment il a été handicapé, parce que je crois qu’il a été bien handicapé à partir de Rio. Ce qui est sûr, c’est que sur la moitié de la course, nous avons été plus rapides. Dans les conditions de mer que nous avons eues dans le Sud, dans les quarantièmes, ce bateau était plus facile, parce qu’il est très haut sur l’eau, raide et fiable, ce qui fait qu’on ose attaquer dans les conditions difficiles. Après, dans les conditions plus légères, dans les alizés, MACIF aurait dû être plus rapide. Je crois aussi qu’on a bien joué en météo, nous sommes passés dans des coins où, sans Marcel à terre et ses images satellite, on ne serait pas forcément passés, on a raccourci notre route énormément. Nous avons fait deux passages extraordinaires dans le Pot-au-noir, et sur les trois derniers jours, nous avons pu attraper un front à cinq heures près, ce qui nous a permis de faire une route quasiment directe vers Brest. C’est aussi là-dessus que nous avons gagné, pas seulement sur la vitesse du bateau.

En termes de parcours, de météo, cela a-t-il été intéressant à vivre ?

Franck Cammas : Oui, en un mois de course, on a vu tout ce qu’il pouvait se passer autour de la terre, on a même gouté aux quarantièmes. Même si on n’a pas eu les longs surfs sur la grande houle, on était quand même dans le froid et dans le vent. Et sur l’Atlantique, à l’aller et au retour, toutes les saisons défilent, on a eu toutes les situations météo possibles, donc c’est forcément très intéressant. Et c’est d’ailleurs assez épuisant à bord, parce que toutes les douze heures, on rentre dans d’autres systèmes météo, avec un stress différent à chaque fois. C’est vraiment une course qui n’est pas facile, j’ai trouvé que c’était une des plus difficiles que j’ai faites, c’est même plus difficile qu’un record, parce qu’on a en plus nos adversaires pour nous challenger en permanence, ce qui nous oblige à toute le temps pousser le bateau. On ne peut pas se réfugier derrière une météo bonne ou mauvaise, parce qu’on a tous la même.

Charles, vous avez dit que vous aviez retrouvé le plaisir de naviguer, pouvez-vous nous en dire plus ?

Charles Caudrelier : J’ai fait deux tours du monde sur un Volvo 65, j’avais pris du plaisir sur la course, mais pas énormément sur ce bateau. Là, on est sur ce qui se fait de mieux, on parle de Formule 1. Et c’est vrai que ce bateau m’a redonné le goût de naviguer, j’ai tout le temps pris du plaisir, on découvre plein de choses, j’ai l’impression d’apprendre sans arrêt, parce c’est une nouvelle façon de naviguer, je n’avais jamais volé avant de mettre les pieds sur ce bateau. Donc oui, c’est un bonheur, je me sens bien sur ce bateau, en sécurité, et il y a encore plein de choses à faire, on a plein d’idées en tête. Franck a 12 000 idées à la seconde, je pense que ce bateau est au début de son évolution et on a encore plein de choses à faire.

Un an après la Route du Rhum, « Brest Atlantiques » faisait figure de test pour les bateaux de la classe Ultim 32/23, peut-on dire qu’il est bien passé ?

Franck Cammas : Je pense franchement que ça été une course tellement difficile que le fait de voir les bateaux en ressortir presque intacts et encore très rapides à la fin fait que le test est réussi. Et de toute façon, quand on fait de la course au large sur des prototypes, le challenge est permanent, tous les bateaux ont besoin de temps pour être mis au point. C’est la vie normale, il ne faut pas croire que quand il y a des casses, ce n’est pas normal, au contraire.

Vous avez gagné beaucoup d'autres courses, quelle place tient cette victoire dans votre palmarès ?

Franck Cammas : Elle a une saveur particulière, parce que c'est un retour à la course au large. Je suis content de ne pas avoir perdu la main, je pense même m'être amélioré. Ce n'est pas parce que cela fait huit ans que je n'ai pas fait de course au large que je me suis tourné les pouces, loin de là. Et je pense que mon expérience en voile légère et sur la Coupe de l'America m'a permis d'avoir une autre vision, plutôt très intéressante. C'est la même chose pour Charles avec la Volvo Ocean Race. Et je suis ravi d'avoir intégré une équipe, qui, en plus d'avoir une bonne base avec ce bateau, a l'envie, la motivation et les moyens de le développer. Et moi, à chaque fois qu'il y a les moyens de développer un bateau avec une jauge ouverte, je suis heureux.
Charles Caudrelier : Elle tient une belle place. Ce qui m’a donné envie de faire de la voile, c’est le Figaro et c’est le multicoque, Laurent Bourgnon sur la Route du Rhum notamment. J’ai toujours rêvé d’être sur un multicoque en solitaire, ça va venir un jour, je crois (il doit faire la Route du Rhum 2022 sur le Maxi Edmond de Rothschild). C’est donc mon rêve de gosse qui se réalise, ça m’a pris du temps, il a fallu que je bosse beaucoup pour en arriver là, mais aujourd’hui, je suis très heureux et très fier d’être là, et j’espère avoir encore de belles aventures sur ce bateau.


La course vue par Yann Riou (media man du Maxi Edmond de Rothschild) : « Avec Franck et Charles, ça s’est super bien passé, on se connaissait bien, puisque ça fait dix ans qu’on navigue ensemble, mais ils réussissent encore à me surprendre parfois. Par rapport à la Volvo, c’était différent, parce qu’on a beaucoup moins de clients à notre disposition, mais ils ont vachement bien joué le jeu, ils ont toujours été disponibles quand je les sollicitais. Les stress sont aussi très différents. Sur la Volvo, il y a un inconfort permanent, parce qu’on est toujours mouillés, dans un espace fermé et clos dans lequel on ne peut pas vraiment s’asseoir, ce n’est pas très agréable. Sur « Brest Atlantiques », c’est une autre forme de stress, essentiellement liée à la vitesse. Ça vibre et ça bouge beaucoup, ce n’est pas toujours reposant. Il y a eu des moments difficiles, notamment les premiers jours après Rio, la vie à bord était vraiment compliquée, j’ai été quand même éjecté de ma bannette. Il y a une autre forme de complexité qui est la longueur de la course, même si l’avantage par rapport à la Volvo, c’est que comme on va beaucoup plus vite, on traverse les systèmes météo et on change d’ambiance beaucoup plus rapidement, on ne reste pas une semaine dans les mêmes conditions. Une anecdote ? Juste avant d’arriver à Cape Town je voulais absolument filmer les côtes sud-africaines au coucher du soleil, j’ai profité d’un moment où ils prenaient un ris pour envoyer le drone parce que le bateau avançait un peu moins vite, et il s’est avéré que je n’arrivais plus à suivre le bateau avec le drone. Franck a alors accepté de ralentir un peu le bateau, très très peu, pour le rattraper. »

 

Le Maxi Edmond de Rothschild vainqueur de « Brest Atlantiques » !

Photo : Alexis Courcoux/Brest Atlantiques
C’est fait ! Après 28 jours 23 heures 24 minutes et 46 secondes de mer, Franck Cammas et Charles Caudrelier, accompagnés du media man Yann Riou, ont remporté « Brest Atlantiques » ce mercredi 4 décembre à 10h24'46''. Une première grande victoire au large pour le Maxi Edmond de Rothschild, qui aura parcouru un total de 17 084 milles, à 24.57 nœuds de vitesse moyenne réelle.

Partis le 5 novembre de Brest dans des conditions musclées, Franck Cammas et Charles Caudrelier ont retrouvé ce mercredi matin la cité du Ponant dans un « temps de demoiselle » (mer plate, légère brise d’est, soleil levant), franchissant en vainqueurs à 10h24'46'', après avoir enchaîné les virements de bord dans les dernières heures de course, la ligne d’arrivée de « Brest Atlantiques » au bout exactement de 28 jours 23 heures 24 minutes et 46 secondes de mer.

Arrivés à la barre du Maxi Edmond de Rothschild fin avril dernier, les deux skippers, déjà vainqueurs au mois d’août du Fastnet, course qui leur avait permis de prendre confiance en leurs capacités à mener ce trimaran Ultim volant, s’offrent ainsi une grande victoire de prestige sur une épreuve au long cours, qui, par son format, sa durée et son parcours, avait tout d’un grand saut dans l’inconnu, pour eux et pour leurs camarades de jeu.

A l’arrivée, cette victoire est incontestable : après avoir pris les commandes de la course dès la deuxième nuit de mer en empannant les premiers le long des côtes marocaines, Franck Cammas et Charles Caudrelier les ont gardées jusqu’à leur arrêt technique le 12 novembre à Salvador de Bahia - un arrêt qui aura duré 13 heures et 40 minutes, le temps qu’une petite équipe dépêchée par le Gitana Team procède à la réparation du plan porteur de la dérive abîmé juste avant le Cap Vert. Ils n’auront alors mis que deux jours pour repasser en tête, le 14 novembre à 20h au large de Rio, une première place qu’ils n’ont depuis plus lâchée. Soit environ 25 jours passés aux avant-postes sur presque 29 au total !

La recette de ce succès ? Un bateau, mis à l’eau le 17 juillet 2017, qui, après plus de deux ans de mise au point (deuxième de la Transat Jacques Vabre en 2017, abandon sur la Route du Rhum en novembre 2018 après la perte de l’avant du flotteur tribord), fait aujourd’hui figure d’étalon pour la flotte des « Ultim », le premier conçu spécifiquement pour voler au large (par l’architecte Guillaume Verdier et le bureau d’études du Gitana Team sous la responsabilité de Pierre Tissier) ; et deux marins, Franck Cammas et Charles Caudrelier, qui, à respectivement 46 et 45 ans, ont su rapidement trouver les manettes de leur machine, grâce à leur expérience du trimaran au large et à leur talent (le premier a été élu Marin de l'année en 2012 et 2013, le second en 2018).

En plus de leurs victoires sur une coque (Solitaire du Figaro une fois chacun, Volvo Ocean Race ensemble en 2012 sur Groupama 4, en tant que skipper de Dongfeng Race Team en 2018 pour Charles Caudrelier), ils ont en effet beaucoup navigué et gagné sur trois coques avant d’intégrer en avril dernier l’écurie de course au large créée par Ariane et Benjamin de Rothschild en 2000 : Franck Cammas en Orma (il compte trois victoires sur la Transat Jacques Vabre dans les années 2000) puis sur le maxi Groupama 3 (Trophée Jules Verne en équipage puis Route du Rhum en solitaire la même année, en 2010), Charles Caudrelier en MOD 70 (succès sur la Transat Jacques Vabre en 2013, déjà sous les couleurs du Gitana Team).

Cette expérience et leur bonne entente à bord leur ont permis de souvent mener au maximum de son potentiel le Maxi Edmond de Rothschild tout au long des 17 084 milles effectivement parcourus (la route directe est de 13 752 milles), avec une moyenne impressionnante de 24.57 nœuds (meilleure journée le 18 novembre avec 741 milles en 24 heures, à 30.9 nœuds de moyenne), ce qui faisait dire à Franck Cammas mardi, au moment d’être survolé par un avion de la Marine Nationale : « Les océans rapetissent avec ce genre de bateau, cette course a été un bon test pour l’éprouver, on a vu ce qui pouvait casser, ce qui était fatigué et les choses à améliorer, c’était vraiment une course intéressante pour préparer les tours du monde ». Des tours du monde qui sont effectivement les futurs horizons du Maxi Edmond de Rothschild et des trimarans de la classe Ultim 32/23…

Les premiers mots des vainqueurs :

Franck Cammas : « Ça a été une course super difficile, il y a eu des hauts et des bas, mais ça s’est super bien passé. Avec Charles, on a été performants, c’est top. On s’est battus du début à la fin, on est toujours ravis d’avoir ses concurrents loin derrière. Notre complicité paie, on apporte chacun un plus à l’autre, Charles a vraiment été très bon, je suis ravi, on a fait un bon binôme. »

Charles Caudrelier : « Les dernières heures ont été longues, avec pas beaucoup de vent, on a un peu attendu pour arriver au bon moment, avoir un peu de spectacle et partager ça pas tout seul. C’est magnifique, cette côte est sublime, j’ai adoré la dernière nuit, parce que nous sommes passés dans tous les endroits où j’ai appris à naviguer, c’était du plaisir de traîner dans le coin. Je suis amoureux de ce bateau, depuis le premier jour, je l’aime, je n’ai jamais pris autant de plaisir, tous les jours, j’ai envie de naviguer dessus. Je crois qu’on peut dire que c’est le plus beau bateau au monde, c’est le premier qui a été dessiné pour voler au large, il est juste magique. »

 


 


Brest-Atlantiques

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