D'Étoile en Étoile, réalisé par Antonio AMARAL sort le  19 février au  au cinéma Le St André des Arts, Paris.
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| Paris 6ème | Actualité  Vu 31461 fois
Article N°23669

D'Étoile en Étoile, réalisé par Antonio AMARAL sort le 19 février au au cinéma Le St André des Arts, Paris.

PEDRO voudrait comprendre pourquoi et comment le cinéma éveille chez lui des émotions, qu’il ne rencontre jamais dans la vie réelle. En effet, depuis toujours le contact avec les humains le laisse froid et in-différent. Il décide de faire un film, sans moyens et savoir au juste comment s’y prendre. Il fait appel à AYA, une réalisatrice débutante. Elle lui parle de l’impor-tance de trouver les bons comédiens. Elle évoque son admiration pour VINCENT CASSEL. Ensemble, ils se lancent dans le casting. Au fil des jours, PEDRO se révèle être un obsessionnel compulsif : il n’en démord plus de vouloir rencontrer VINCENT CASSEL. AYA découvre en outre que PEDRO est un SDF, qu’il est malade et qu'il est persuadé d'être un alien, venu du cosmos. Peu à peu, elle se demande dans quoi elle s'est laissée embarquer...

ENTRETIEN AVEC LE RÉALISATEUR

Comment est né ce film ?

 
Ce projet est venu juste après une longue période consacrée à l’écriture de scénarios. Je recherchais une société de production pour mes projets de longs métrages... J’avais une idée en tête, comme une obses-sion. Je ne pouvais plus attendre, j’avais le besoin urgent de filmer... quitte à le faire sans moyens financiers.Fin octobre 2018, en auditionnant Arianne LOUIS, j’ai eu l’intuition que la rencontre avec le rôle principal (AYA) venait d’avoir lieu et que le film était dès lors sur les rails. Quant à Filipe DIONISIO, il a rapidement accepté le chalenge de faire vivre un per-sonnage cantonné dans l’anonymat et le hors champ.

A partir de là, l’écriture, les repérages, le montage de l’équipe... se sont enchaînés assez vite.

D’où vient l’idée du personnage de Pédro ?

L’idée de parler d’un SDF s’est rapidement imposée, car il s’agissait pour moi d’aborder les questions de la privation de parole, de l’anonymat, de l’isolement.Avant même que l’histoire ne commence, c’est déjà «foutu» pour lui. Malgré tout il croit dur comme fer à son projet.

Filipe DIONISIO a tout de suite perçu la di-mension tragi-comique que je souhaitais donner au personnage de Pedro CAVEIRA.

Où et comment avez-vous tourné ?

Le film est exclusivement tourné en exté-rieurs, en lumière naturelle, pour l'essentiel dans les 20ème, 19eme, 18eme arrondisse-ments de Paris. Il fallait se mettre au niveau du personnage du SDF : tourner dans la rue, dans le froid, tourner avec peu de moyens, avec une pe-tite caméra de reportage; pas de lumière artificielle, ni de maquillage, juste de l’hu-main ; les comédiens au centre de tout...J’ai fait le choix du minimalisme pour me concentrer sur l'essentiel, sur l'authenticité : les corps, les visages des comédiens. Une forme d'austérité est affirmée : le cadre de la rue, pour souligner l'enfermement "dehors" -dans tous les sens du terme -que vit PEDRO.

Documentaire ou fiction ?

Fiction, sans aucun doute. Mais il était question de jouer avec la frontière entre les deux, de semer le doute, de pousser cette question jusqu’à la tourner en dérision.

Structure narrative ?

Trois récits s’entrelacent :Tout d'abord le film retrace l'évolution des rapports dans le duo AYA / PEDRO;Au fil des auditions, une deuxième histoire prend forme, celle des personnages déve-loppés par le "scénario" de PEDRO (un cer-tain NED et sa femme LUCINDA) et joués par les acteurs qui se succèdent lors des différents castings : le film dans le film.Enfin, par interstices on assiste également à la vie d'errance de PEDRO, sa vie de SDF, entre deux castings, et à sa lente dé-chéance.

Parcours du film ?

De passage au festival de Cannes 2019, je démarchais les distributeurs et festivals entre deux projections. Le hasard et le bouche à oreille aidant, je suis entré en contact avec Gueroum Ham-madi,directeur artistique du Festival du cinéma d’auteur de Rabat. Au vu de la bande annonce, il a souhaité visionner le film. Rapidement, il a décidé de le mettre en compétition.

Participer à un festival de cette envergure, avec une ligne éditorial si pointue semblait à peine croyable, pour un film qui revendique son indigence et son minimalisme.Le festival MADRIFF a également sélection-né le film.

Cerise sur la gâteau : Dobrila Diamantis nous a ouvert les portes du cinéma le St André des Arts, à Paris !

Le Saint-André des Arts / 30 Rue Saint-André des Arts, 75006 Paris

dates/horaires :
séances à 13h : du 19 février au 2 mars 2020 (sauf le 25 février) + séances de rattrapage les 10 et 17 mars. (en présence du réalisateur et des comédiens).
 

Source Filipe Dionisio

Lien :https://imagefantome.com/

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