Quelle est l’évolution de la menace terroriste en France, et comment la mesure-t-on ?
Depuis la perte de l’emprise territoriale de Daech en Irak et en Syrie, la vraie menace pour les services est surtout endogène. Le danger est dorénavant incarné par des individus qui peuvent s'organiser en petite structure autonome très réduite. Le risque de voir se former des groupes autonomes agissant en mini guérilla, cherchant à harceler la population en menant de petites actions ciblées et en usant de petits moyens: armes blanches, usage de véhicules béliers, est fort probable. Nous risquons donc de voir des gens se faire tuer dans la rue sans que ces auteurs désirent vouloir la confrontation avec les forces de l'ordre. Ils ne voudront probablement plus mourir durant leurs actes et ne revendiqueront pas immédiatement. L’attentat de la rue Victor Hugo de Lyon du 24 mai 2019 avec un colis explosif est un exemple concret. Il n’y avait pas de volonté de mourir en kamikazes ni de mourir en martyr. (...)
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