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| Brest Atlantiques | Voile | BREST ATLANTIQUES 2019  Vu 115120 fois
Article N°23482

''Brest-Atlantiques-2019 '' Le trimaran MACIF « met du jeu et du suspense » @Batlantiques @GitanaTeam @trimaranMACIF@TeamActualeader #Smartrezo

Après bientôt trois semaines de mer, les trois trimarans encore en course sur « Brest Atlantiques » poursuivent leur progression vers l’équateur, qu’ils devraient franchir jeudi. Mais alors que jusqu’ici, tous suivaient des routes assez similaires, le trimaran MACIF a opté depuis dimanche pour une trajectoire plein ouest, dont François Gabart et Gwénolé Gahinet espèrent tirer les fruits d’ici la fin de la semaine.

La cogitation est à son maximum en ce moment à bord des trois trimarans de « Brest Atlantiques », qui poursuivent leur remontée de l’Atlantique Sud, mais également dans les têtes de leurs routeurs respectifs, Marcel Van Triest pour le Maxi Edmond de Rothschild, Christian Dumard pour Actual Leader et Jean-Yves Bernot pour le trimaran MACIF. Un trimaran MACIF à bord duquel François Gabart et Gwénolé Gahinet ont en effet choisi depuis dimanche de se démarquer de leurs petits camarades de jeu en suivant une trajectoire plein ouest, à 90 degrés de la route directe qui, si elle ne se traduit pour l’instant pas au classement (650 milles de retard sur le premier, le Maxi Edmond de Rothschild, lundi à 16h), pourrait à terme s’avérer payante.



Photo : Jérémie Eloy/Macif
Dans une vidéo envoyée par Jérémie Eloy, le media man du bord, les deux skippers ont expliqué leur choix : « Deux options se sont dessinées : une qu’ont prise nos deux concurrents, qui est de partir quasiment plein nord au portant dans du vent assez faible, et une deuxième qui est de traverser une dorsale dans le prolongement de l’anticyclone, pour aller chercher un front, à savoir une zone de vent un peu plus fort. L’idée est de traverser ce front et de gagner dans l’ouest pour récupérer ensuite l’alizé avec un meilleur angle. »

François Gabart et Gwénolé Gahinet ont donc fait le choix de cette seconde option qui, pour le premier, présente des avantages : « C’est une trajectoire qui paraît plus rapide, un peu plus compliquée aussi, avec pas mal de manœuvres, des changements de voiles, trois transitions dans du vent faible à gérer. Mais qui ne tente rien n’a rien, et sur le papier, ça paraît être meilleur. Depuis le départ de Brest, on a rarement eu de grosses options stratégiques très différentes, ça a toujours été un peu fermé, c’est la première fois qu’on change vraiment de philosophie et qu’on se place différemment par rapport à un système météo. C’est intéressant, ça met du jeu et un peu plus de suspense. »

A bord du Maxi Edmond de Rothschild, qui possède, à 16h, 245 milles d’avance sur Actual Leader (Yves Le Blevec/Alex Pella), lancé dans un contre-bord à l’ouest, on suit de près la route suivie par le trimaran MACIF, comme l’a confirmé Franck Cammas au media man Yann Riou : « On a vu MACIF gyber (empanner) et aller dans le sud-ouest. Visiblement, il prend une option complètement différente de celle que tout le monde avait l’air de suivre depuis quelques jours, parce qu’il y a un front à 1000 milles de notre zone qui est en train de pousser, avec derrière du vent de sud-ouest. Un des modèles donne effectivement cette route optimum, à savoir passer à travers ce front et faire un arrondi de l’autre côté, ça ne va pas être une route très simple, il va y avoir du travail pour eux. »

Et l’Aixois d’ajouter, à propos d’un éventuel infléchissement de la trajectoire du Maxi Edmond de Rothschild liée à l’option de MACIF : « Ça ne change rien pour nous, on n’est pas aux mêmes endroits, pas aux mêmes moments, notre route optimale n’est pas la même, en aucun cas, ça ne vaut la peine de prendre leur option en allant au sud-ouest. » Résultat des courses d’ici la fin de la semaine…



Photo : Ronan Gladu/Actual Leader

Alors qu’on pensait dimanche que le Maxi Edmond de Rothschild allait retrouver des vitesses moyennes élevées dans la seconde partie de sa remontée de l’Atlantique Sud, il a finalement été freiné dans des vents assez faibles et instables (8-15 nœuds) qui ne lui ont pas vraiment permis d’allonger la foulée.

Le leadership du duo Franck Cammas/Charles Caudrelier ne s’en trouve pas pour autant réellement menacé, puisque si Actual Leader (Yves Le Blevec/Alex Pella) reste à portée de fusil (197 milles à 8h), il va devoir se recaler vers l’ouest à un moment pour viser à peu près le même point d’entrée dans le Pot-au-noir, sans doute aux alentours de 25° Ouest de longitude.

De son côté, le trimaran MACIF (François Gabart/Gwénolé Gahinet) suit une route très sud vers les côtes brésiliennes, ce qui explique que son retard prend de plus en plus d’ampleur sur la tête de la flotte (576 milles par rapport au Maxi Edmond de Rothschild à 8h), il devrait dans les heures qui viennent traverser un front avec un peu de vent, reste à savoir s’il va ensuite continuer à faire de l’ouest ou remonter vers l’équateur.

L’équateur où le Maxi Edmond de Rothschild est attendu d’ici trois jours, soit le jeudi 28 novembre, la suite et fin du programme dans l’hémisphère Nord, une fois le Pot-au-noir traversé, s’annonçant assez favorable pour lui, à en croire Christian Dumard, consultant météo de la direction de course : « Franck et Charles devraient contourner l’anticyclone des Açores pas trop loin dans l’ouest pour aller chercher une dépression qui devrait leur permettre de terminer dans un flux de sud. »

Alors qu’on pensait dimanche que le Maxi Edmond de Rothschild allait retrouver des vitesses moyennes élevées dans la seconde partie de sa remontée de l’Atlantique Sud, il a finalement été freiné dans des vents assez faibles et instables (8-15 nœuds) qui ne lui ont pas vraiment permis d’allonger la foulée.

Le leadership du duo Franck Cammas/Charles Caudrelier ne s’en trouve pas pour autant réellement menacé, puisque si Actual Leader (Yves Le Blevec/Alex Pella) reste à portée de fusil (197 milles à 8h), il va devoir se recaler vers l’ouest à un moment pour viser à peu près le même point d’entrée dans le Pot-au-noir, sans doute aux alentours de 25° Ouest de longitude.

De son côté, le trimaran MACIF (François Gabart/Gwénolé Gahinet) suit une route très sud vers les côtes brésiliennes, ce qui explique que son retard prend de plus en plus d’ampleur sur la tête de la flotte (576 milles par rapport au Maxi Edmond de Rothschild à 8h), il devrait dans les heures qui viennent traverser un front avec un peu de vent, reste à savoir s’il va ensuite continuer à faire de l’ouest ou remonter vers l’équateur.

L’équateur où le Maxi Edmond de Rothschild est attendu d’ici trois jours, soit le jeudi 28 novembre, la suite et fin du programme dans l’hémisphère Nord, une fois le Pot-au-noir traversé, s’annonçant assez favorable pour lui, à en croire Christian Dumard, consultant météo de la direction de course : « Franck et Charles devraient contourner l’anticyclone des Açores pas trop loin dans l’ouest pour aller chercher une dépression qui devrait leur permettre de terminer dans un flux de sud. »

Photo : Ronan Gladu/Actual Leader

 


Mot du bord-Actual Leader : "Entre le 6 et le 9 décembre à Brest-même"

Photo : Ronan Gladu/Actual Leader
Voici le mot du bord envoyé ce dimanche 24 novembre par Ronan Gladu, media man sur Actual Leader.

"Une belle journée à « bouffer du mille », tout droit vers Brest, via l’île de Sainte-Hélène. Comme dit Yves, « il faut en profiter, parce que ça ne va pas durer ! » En effet, nous avançons inexorablement vers de la « molle », du vent faible, avec de nombreuses transitions, jusqu’au Pot-au-noir, qui s’annonce également bien épais. La flotte se resserre donc et ce n’est pas fini avec un Macif en embuscade derrière nous !

Les premiers routages « boule de cristal » sont tombés. Et c’est pas simple en Atlantique Nord. Soit nous contournons l’anticyclone des Açores presque jusqu’à Terre-Neuve, pour accrocher une dépression jusqu’à la pointe Bretagne (estimation : 15 jours !). Soit nous traversons l’anticyclone des Açores à l’est, au près pendant de longues journées (estimation : 13 jours). Madame Irma annonce donc une arrivée entre le 6 et le 9 décembre à Brest-même.

Le moral est au beau fixe à bord : pour se faire plaisir, Yves & Alex se relaient à la barre, heureux comme tout ! Mon fou rire du jour, c’est Alex qui jardine, quand le vent monte : en effet, Yves a fait installer une mini-douche sur le pont (un tuyau d’eau salée). Or, il y a tellement de pression dans les écoutes, que lors de longs bords comme celui-ci, les bouts s’écrasent et sèchent sur les winchs. Et, au moment de choquer, rien ne se passe...

Yves de commenter « il y en plusieurs qui se sont mis sur le toit comme ça ». Pour remédier à ça, il faut ré-humidifier les tours de bouts sur les winchs. Souvent avec les moyens du bord, c'est-à-dire la gourde. Mais grâce à la douche de pont d’Yves, Alex prend un malin plaisir à « arroser ses plantes », en sifflotant avec son tuyau : « et un petit peu pour la plante verte » (l’écoute de GV), « et pour la rouge » (écoute de J2), « et pour la jaune » (écoute de J0)… Promis, prochain arrosage, je filme la scène, mais là j’étais tellement pété de rire, je n'ai pas réussi !

Bonne soirée tout le monde et à très, très vite !"

 







Brest-Atlantiques

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