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| Michel Lecomte - Journaliste | Voile | URGO-LE FIGARO 2018  Vu 109408 fois
Article N°21183

Solitaire URGO Le Figaro Communiqué 4sept à 9h25: Bienvenue dans le Golfe express ! @LaSolitaire2018 @Smartrezo @Tvlocale

La deuxième étape de La Solitaire URGO Le Figaro entre la Baie de Saint-Brieuc et la Ria de Muros-Noia, partie dimanche des côtes bretonnes, ne devrait pas s’éterniser : lancés depuis lundi midi dans un long sprint sous spi dans le Golfe de Gascogne vers le Cap Finisterre, les 36 Figaristes, emmenés mardi matin par Sébastien Simon (Bretagne CMB Performance), sont attendus dans la nuit de mardi à mercredi !

Papy fait de la résistance ! Alors qu’il fête ses quinze ans et dispute sa dernière édition de La Solitaire URGO Le Figaro en attendant son successeur à foils, le Figaro Bénéteau 2, lancé en 2003, montre qu’il a de beaux restes sur la deuxième étape à destination de la Ria de Muros-Noia. Partis dimanche de la Baie de Saint-Brieuc, les 36 solitaires engagés sur la 49e édition n’ont en effet eu de cesse d’accélérer depuis qu’ils ont franchi la pointe de la Bretagne lundi à la mi-journée, lancés dans un long sprint de 375 milles dans le Golfe de Gascogne, entre le Finistère breton et le Cap Finisterre galicien.




 
                                                                         © Alexis Courcoux











Et à ce jeu-là, ce n’est pas une surprise de voir Sébastien Simon rouler des mécaniques, le skipper de Bretagne CMB Performance ayant clairement affiché au départ de la Baie de Saint-Brieuc son intention de marquer la course de son empreinte sur cette deuxième étape, lui qui s’estimait mal payé de son audace et de sa vitesse sur la première, terminée au quatrième rang. Parmi les premiers à empanner en plein milieu de Golfe, le Sablais a réussi à s’emparer des commandes de la flotte lors de cette nuit sous spi, des conditions dans lesquelles il confiait avant le départ de Bretagne se sentir particulièrement à l’aise, ce qu’il a confirmé lors de la vacation matinale : « Il y a de bonnes glissades à faire sous spi, donc c'est plutôt agréable et assez fun. Le bateau glisse dans les vagues, j'aime bien prendre la barre dans ces conditions et j'essaie d'allier un petit peu de repos, car la dernière nuit a été plutôt fatigante, et de de bien régler le pilote quand je vais dormir parce que ce n'est pas évident avec la houle. J'ai empanné le premier, je suis assez surpris de voir que les autres ont empanné si tard, je pensais qu'ils m'accompagneraient ».





 









Derrière, à 2,5 milles, Eric Péron (Finistère Mer Vent) est en effet le seul à avoir réussi à prendre le train de Sébastien Simon, tandis que légèrement décalé dans l’ouest de ce duo, un petit groupe tente de s’accrocher, à 4-5 milles du leader, composé du décidément très incisif Alan Roberts (Seacat Services), de Pierre Leboucher (Guyot Environnement), toujours dans le bon paquet depuis le départ, de Xavier Macaire (Groupe SNEF), Pierre Quiroga (Skipper Espoir CEM-CS), Charlie Dalin (Skipper Macif 2015) et d’Antony Marchand (Groupe Royer Environnement-Secours Populaire). Dans ces conditions de glisse sous spi à des vitesses moyennes de 11-13 nœuds, les Figaristes ne traînent pas en route, au point que l’ETA (heure estimée d’arrivée) dans la Ria de Muros-Noia ne cesse de changer, ce que le leader de la flotte a lui-même confirmé ce matin : « Depuis le départ, on est toujours en avance sur les routages. On devait arriver au petit matin demain et finalement, on arrive dans la nuit prochaine. Il faut s'accrocher, la route est encore longue, mais ça va passer vite. Au passage du Cap Finisterre, il y a une dépression orageuse, mais ce ne sera pas dantesque, même s'il y aura quand même du vent ».







 

Comme entre Le Havre et la Baie de Saint-Brieuc, c’est donc une arrivée nocturne qui se profile pour cette deuxième étape, ce qui fait dire à Sébastien Simon : « Arriver dans la nuit dans une ria, ce n'est pas forcément une très bonne idée, j'ai déjà vu une arrivée à Sanxenxo où on était restés quasiment sept heures devant le port d'arrivée, donc il se peut que l'arrivée soit longue, surprise ! ». C’était en effet en 2015 sur la première étape et Thierry Chabagny avait profité de ces conditions pétoleuses pour mettre tout le monde d’accord. Un tel scénario peut-il se reproduire dans la nuit de mardi à mercredi ? Pas sûr, la Ria de Muros-Noia accueillant souvent de nuit une bonne brise thermique nocturne, ce qui était le cas lundi soir et ferait forcément les affaires des premiers arrivés…



 

 


Michel Lecomte

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