À Saint-Gilles-Croix-de-Vie, la Conserverie La Perle des Dieux mise sur l’ultra local et le La Perle des Dieux mise sur l’ultra local et le savoir-faire artisanal
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Article N°25157

À Saint-Gilles-Croix-de-Vie, la Conserverie La Perle des Dieux mise sur l’ultra local et le La Perle des Dieux mise sur l’ultra local et le savoir-faire artisanal

Depuis 1887, la conserverie la Perle des Dieux s’engage sur son territoire en prônant une pêche responsable, locale et artisanale. Entreprise du Patrimoine Vivant, la dernière conserverie sardinière de Vendée emmène ses clients dans un voyage gusta-tif autour de bons produits sains et vers une consommation plus durable. Toujours dans une démarche locale, la société s’engage et investit dans sa région.

Valoriser et maintenir une pêche locale

Les sardines et les anchois sont pêchés par de petits ba-teaux à la journée, dans une zone côtière réduite allant de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, l’Ile d’Yeu, Noirmoutier à l’Ile de Ré, afin de préserver la qualité et la fraîcheur des poissons. « Pour la sardine, la saison de la pêche s’étend d’avril à oc-tobre. Nous attendons fin juillet, afin de laisser le temps aux sardines d’atteindre leur maturité et une importante teneur en matières grasses. Le poisson est de meilleure qualité, la chair est fondante et onctueuse, gorgée d’oméga 3, donc meilleure pour la santé. Il va pouvoir se conserver longtemps et se bonifier au fil des années. » explique Louis DUNOYER, Directeur Général de La Perle des Dieux.Les poissons sont ensuite débarqués, dans la journée, sur le port de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, le seul labellisé Site Remarquable du Goût pour ses sardines, tou-jours dans une démarche locale et durable. Ils re-joignent ensuite la conserverie, située à moins de 3 km.

Un savoir-faire ancestral artisanal

« Les sardinières travaillent le produit en étant très attentives à respecter la tradition de préparation ma-nuelle, vieille de plus de 130 ans. Ce travail minutieux est reconnu par le label Entreprise du Patrimoine Vivant, décerné à la conserverie depuis 2016. C’est un geste précis à maîtriser, un travail d’orfèvre. Après avoir été égouttées durant 4 à 12 heures, nos sardines sont triées, coupées et rangées à la main, une à une, elles sont emboîtées fraîches. Cela permet de préserver leur fraîcheur et leur qualité » poursuit le dirigeant.

« Engager le consommateurdans une alimentationresponsable et durable »

La crise sanitaire a agi comme un accélérateur de prise de conscience des français sur l’impact du bien manger et entraîne un retour à la consommation locale. Dans une enquête d’Opinionway pour Max Havelaar publiée en no-vembre 2020, 82% des personnes interrogées affirment privilégier l’achat de produits français, soit 10% de plus qu’en 2019 et 87% vont même jusqu’à préférer les pro-duits proposés par des producteurs locaux, contre 77% un an plus tôt. Les consommateurs sont de plus en plus exi-geants sur la provenance des produits, considérée comme gage de qualité*. « Nous mettons un point d’honneur à maîtriser tout le cycle de vie de nos produits, de la pêche à la distribution, en pratiquant une pêche locale puis un tra-vail d’emboîtage manuel. Nous avons cette mission d’engager nos consommateurs vers une alimentation plus responsable, en consommant un produit local et de qualité, manger moins mais manger mieux ! » souligne le diri-geant. Côté packaging, la marque s’engage vers le 100% recyclable, supprimant la quasi-totalité de ses emballages plastiques.
*enquête d’Opinionway pour Max Havelaar, novembre 2020

Une entreprise innovante qui poursuit son développement

L’enseigne compte à ce jour 16 magasins, ré-partis majoritairement autour de sa zone de pêche, sur la côte Atlantique entre L’Ile de Ré et la Baule. « Ce mode de distribution est essentiel, cela nous permet de créer une relation authentique avec nos clients. Nous leur racontons une histoire, celle des hommes et femmes qui évoluent derrière nos sardines. Ils y découvrent et comprennent tout le travail et l’ADN de la Perle des Dieux. » explique Louis DUNOYER. L’entreprise, qui prévoit 2 à 3 ouvertures par an, a récemment accueilli un nouveau magasin à Saint-Jean-de-Monts en Vendée (1er avril) et ouvrira prochainement une boutique en plein centre de Bordeaux. « Ce sera un nouveau concept, orienté autour de l’échange et de la convivialité, avec un espace d’épicerie fine et de dégustation. » révèle le dirigeant. La Perle des Dieux est également disponible dans une sélection d’épiceries fines triées sur le volet et via son site ecommerce laperledesdieux.com. La marque poursuit également son développement par l’innovation et crée chaque année de nouvelles recettes. « Nous développons en moyenne 10 à 15 recettes par an. Nous sélectionnons nos matières premières pour leur goût, leur qualité et leur rareté, et ainsi créer de subtiles associations, à l’image de notre dernière nouveauté : les sardines au poivre sauvage de Madagascar. Nous travaillons actuellement sur 7 nouvelles recettes de rillettes de poissons, qui seront disponibles fin juin ». L’innovation concerne également le packaging, avec une forte exigence sur le visuel. Pour ses mil-lésimes 2021, disponibles à la vente en mars 2022 (après 6 à 9 mois de vieillissement), le travail sur le design des boîtes a commencé en septembre dernier. « C’est un travail très minutieux, avec deux artistes de la région. Nous évo-luons ensemble et avons une forte exigence sur le visuel, afin de réunir le Bon et le Beau dans chacune de nos boîtes » poursuit le directeur.



L’engagement en faveur du local de la Perle des Dieux ne se limite pas à la pêche et à la mise en conserve de ses produits. L’entreprise vendéenne porte une attention particulière à la sélection des matières premières. Pour cela, elle fait le choix d’engager des prestataires sur un grand quart nord-ouest de la France. Les boîtes de conserve sont conçues à Douarnenez en Bre-tagne, les œuvres qui ornent les millésimes sont pensées par deux artistes, Delphine COSSAIS, artiste peintre nantaise, et Coralie JOULIN, artiste rochelaise. « Nous faisons ce choix pour favori-ser l’écosystème local et pour limiter l’impact carbone de nos flux. Dans le contexte actuel, cela se justifie d’autant plus afin de garantir notre économie et notre capacité à offrir un produit de qualité toute l’année, sans rupture de chaîne logistique.» ex-plique le dirigeant.
 

Source Padam

Lien :https://www.padampadampadam.fr/

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