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Article N°17734

Louise De Ville, femme fatale #eroticart #burlesqueshow #ShowInédit #spectacle #TvLocale-fr

Originaire des Etats-Unis, la jolie Louise de Ville, artiste accomplie, se produisait à Toulouse dans le Spectacle du Cirque Infernal. Habituée de la scène des états unis et des cabarets Parisiens, elle a aussitôt acceptée mon invitation à se confier au micro et à envouter ma caméra dans le style de betty boop ou betty Page ressucitée.
Louise : Je suis comédienne, artiste et féministe. Je suis originaire des États-Unis, dans le Kentucky, où j'ai commencé à faire du burlesque. Je faisais des performances contemporaines où je manifestais en porte-jarretelle et en culotte contre la guerre, le capitalisme... Quand je suis arrivée à Paris, j’ai continué à faire du burlesque, avec un style plus pailleté, certes, mais j'aime toujours interroger les archétypes féminins, soit les mettre à l'honneur, soit les mettre en humour
.

A la base tu venais à Paris pour intégrer Sciences Po..?
Oui, aux Etats-Unis, j'avais fait des études en diplomatie et négociation et résolution de conflits, et mon ambition était de travailler pour des ONG francophones, alors je suis venue ici pour Sciences Po. Mais en parallèle, j'avais passé des auditions dans des cabarets, pour des petits shows, pour m'amuser, et finalement, le burlesque étant encore très nouveau en 2005-2006 et naissant en France, j’ai été retenue. C’est devenu mon gagne-pain.

Quel est le message que tu essaies de faire passer à travers tes spectacles ?
Je veux que les femmes puissent exhiber leur propre sensualité et la force de leur féminité comme elles l'imaginent, tout en niant les constructions que la société leur impose. J’ai longtemps présenté un spectacle où je jouais Betty, une every day woman, plus ou moins typique, qui fait de grandes explorations sur sa sexualité, sa féminité, et ça, pour moi, c'est du féminisme au final.



Tu animes des ateliers Drag Kings (que l’on appelle Les soirées garçonnes), où tu mets en avant le côté masculin qu'il y a dans chaque femme. Tu te transformes par exemple en Louis De Ville.  ton double masculin?
Le drag king n’est pas tant une expérience transgenre pour libérer l'homme qu’on a en nous mais davantage une manière d’accepter l'idée que les hommes puissent jouer la féminité et même se moquer d'eux. Avec les drag-kings, j'ai essayé de descendre la masculinité de son piédestal et de dire "nous aussi on peut jouer tous les codes masculins, ceux de confiance, de domination". Tous ces gestes, les femmes peuvent les apprendre, les mimer et se servir de ces codes dominants pour mieux se faire respecter au bureau, au foyer. Il y a un côté très ludique surtout, mais c'est vrai que certaines choses peuvent se traduire en bénéfices pour la femme au quotidien.

 Tu as plein de cordes à ton arc et es également éducatrice sexuelle ?
Oui, j’anime parfois les ateliers du cabinet des curiosités pour toutes les femmes, de toute sexualité et expériences. Parce qu'au final, on a davantage exploré l'espace que le plaisir féminin. (Rires). Il est important pour chaque femme d'être active dans la recherche de son plaisir. On n'est pas née en connaissant tout ni sur notre corps, ni sur la pratique sexuelle. En faisant ces ateliers, on découvre des techniques comme la fessée ou l'amour anal, le tout, de manière ludique. Mais attention, ce n’est pas un atelier du genre "Comment devenir les meilleurs amantes", comme dans la plupart des magazines féminins, mais plutôt "Comment mieux rechercher son plaisir".
 
Quelle est la plus grande différence entre les Etats-Unis et la France, en matière de libération sexuelle, de féminisme... ?
Je trouve que c'est un moment très intéressant pour être en France aujourd’hui, parce que c'est un moment d'évolution vers la troisième vague de féminisme, qui est un féminisme très personnel. C'est une libération qui va vers quelque chose de très personnel et de très positif. Vous avez une culture très intellectuelle en France, et c'est le moment de faire un pas vers quelque chose de plus ouvert. Les Françaises vont sortir de leurs débats et de leurs têtes pour mieux assumer leurs plaisirs, leurs corps, tout en s’amusant.
source "Paulette Blog"
 
 

christian GARCIA

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