La Journée mondiale de la liberté de la presse célébrée tous les 3 mai intervient cette année dans un contexte particulier lié à la pandémie de Covid-19.
En Côte d’Ivoire, si des avancées ont été enregistrées avec notamment 3 places gagnées dans le classement de Reporters sans frontières, l’on a assisté cette année à de lourdes sanctions financières contre des journalistes.
Ces sanctions sont de nature à mettre en péril l’existence des médias quasiment sinistrés.
La PNCI appelle les autorités à renforcer leur soutien aux médias dans cette période de pandémie afin de permettre aux entreprises de préserver les emplois des journalistes.
La PNCI met, par ailleurs, en garde contre tout licenciement abusif qui pourrait intervenir au motif de cette pandémie.
A quelques mois de l’élection présidentielle d’octobre 2020, la Plate-forme de la Presse numérique de Côte d’Ivoire (PNCI) tient à rappeler aux pouvoirs publics l’importance pour la démocratie d’une presse libre.
Il est important qu’avant, pendant et après ce scrutin, des mesures soient prises pour garantir aux journalistes des conditions de travail sécurisées.
Enfin, la PNCI invite les journalistes Ivoiriens à œuvrer uniquement de façon professionnelle, afin de se prémunir contre d’éventuelles sanctions.
Fait à Abidjan le 03 Mai 2020
Pour la PNCI
Le Président
Joël NIANZOU
Joël Landry NIANZOU