Elles considèrent que Ford ne peut pas partir après plus de 40 ans d'implantation et tirer un bénéfice de sa sortie par la vente d'un foncier stratégique pour le territoire. Par conséquent, les collectivités demandent à l'Etat de poursuivre ses négociations en vue d'aboutir à la cession du foncier et des équipements à l'euro symbolique. Les collectivités regrettent l'insuffisance du cadre législatif actuel, qui permet à un groupe international, historiquement soutenu par l'Etat et les collectivités, d'abandonner un site industriel sans contreparties. Elles demandent à l'Etat donc de travailler en urgence sur un amendement à la loi dite « Florange » afin de donner à la puissance publique les moyens de permettre, sous le contrôle du juge compétent, une reprise assurant la pérennité du site et le maintien de l'emploi. L'Etat s'est engagé sur la création d'un groupe de travail. Les collectivités souhaitent que sa mise en place soit rapide et y participeront activement.