Transat Jacques VABRE 2019 :  DEUXIEME JOURNEE 28 OCTOBRE 2019 @TransatJV_fr #TransatJV
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Article N°23370

Transat Jacques VABRE 2019 : DEUXIEME JOURNEE 28 OCTOBRE 2019 @TransatJV_fr #TransatJV

Toutes les actualités de la course durant la deuxième journée du lundi 28 octobre 2019.

Premier abandon: À 7h50 ce matin, alors qu'ils menaient la flotte des Class40, Luke Berry et Tanguy Le Turquais ont joint la direction de course de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre pour signaler que le Class40 Lamotte - Module Création avait démâté.

Nos deux skippers vont bien et sont en sécurité à bord du bateau.


 

28 octobre à 20H47


Après 5 heures d'arrêt technique à Brest, Maxime Sorel et Guillaume Le Brec sont repartis ! Les préparateurs ont travaillé d'arrache- pied et remplacé le tirant d'outrigger bâbord qui était endommagé.  V and B – Mayenne est à nouveau prêt pour sa Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. Le duo va entrer dans une nouvelle course et tenter de grappiller des places au fur et à mesure de sa progression vers Salvador de Bahia. Le vent a basculé au Sud et il est moins puissant que depuis le départ de la Route du Café. Place à la traversée du golfe de Gascogne. « Mon équipe a été géniale. Nous repartons dans de bonnes conditions. Je tiens ici à remercier le Team Actual Leader, Highfield, le Team Sodebo, Blewstub et Jean-Philippe JOLY qui nous ont aidé à Brest. Je souhaite bon vent aux équipages de la Brest Atlantiques. Merci également à mes partenaires pour leur soutien sans faille. Nous repartons de Brest à 100%. » déclare Maxime.

28 octobre à 20H36


 

Lors de cette première nuit de course, l'équipage du Class40 SOS Méditerranée a subi plusieurs déboires : perte du grand spi, chaussette du spi médium défectueuse, soucis informatiques ne permettant pas la récupération des données météo, etc.

Pascal Fravalo et Guillaume Goumy estiment que la traversée de l'Atlantique dans ces conditions ne peuvent pas être sereines, ni sécuritaires et ont donc pris la décision d'abandonner,

 

Actuellement le bateau fait route vers Lorient.





28 octobre à 20H29

Les 58 équipages encore en course le savent bien : il reste plus ou moins 4000 milles à parcourir (7500 km) jusqu’à Salvador de Bahia et pour faire un résultat « Il faut d’abord arriver », comme disaient tous les skippers avant le grand départ au Havre. C’est toute la difficulté de la compétition : pousser, attaquer parfois, tout en prenant soin du bateau… Le curseur n’est pas facile à définir ! « Ca a été très animé depuis le début de course. Vif et rapide ! Parfois, c’est un peu inquiétant pour le bateau, mais notre objectif premier a été d’en prendre soin. Le vent commence à perdre de la vigueur et nos vitesses diminuent un peu. Mais nous sommes toujours mouillés quand on va sur le pont. » écrit ce soir Sam Goodchild à bord du Class40 Leyton, leader au classement depuis hier soir, qui forcément à un mot pour Luke Berry et Tanguy Le Turquay (Lamotte-Module Création) qui ont vécu le démâtage de leur Class40 alors qu’ils étaient en tête de flotte.

Une deuxième nuit en mer s’annonce et avec elle le besoin pressant de se mettre dans le rythme d’une longue course vers le Brésil. Il faut maintenant manger chaud (ce que peu on fait depuis le départ), aller à la bannette pour dormir 40 mn, voire une heure, et bosser la météo entre deux réglages.  Ce soir, dans ce vent de sud soutenu, les bateaux et les marins ne voguent pas à une allure très confortable mais ils avancent : Solidaires En Peloton – ARSEP file à plus 18 nœuds de moyenne cap au sud-ouest, 40 milles devant ses poursuivants, et Charal, l’Imoca de Jérémie Beyou et de Christopher Pratt, joue à touche touche avec le multicoque de Gilles Lamiré/Antoine Carpentier ! Ils ne lâchent rien ces bateaux volants…

Hugo Boss, lui, fait le choix d’une route beaucoup plus Nord. Cette trajectoire lui ressemble. Pourquoi suivre Charal si l’on peut tenter une route plus rapide pour le moment ? Car c’est bien le nerf de la guerre : trouver la meilleure trajectoire pour attraper les alizés qui ne semblent pas encore bien établis. Bizarre cette météo… Les têtes fonctionnent à plein régime depuis le départ du Havre, on parle de choix tactiques mais bien malin celui qui peut parler clairement de la situation. Ce qu’il faut retenir ce soir chez les Imoca, c’est que foiler ou bateau à dérive, l’ouverture est énorme. Du côté des Class40, même réflexion : les favoris sont là, mais Ian Lipinski et Adrien Hardy sur leur nouveau drôle de bateau peuvent troubler la donne ! Et puis, on le dit depuis le début, les duos sont tellement bien assortis et talentueux que tout peut arriver dans la baie de tous les Saints. On se régale d’avance de chaque jour à venir.




28 octobre à 17H23

Les premières 24 heures de la 14e édition de la transat Jacques Vabre Normandie Le Havre ont été sportives et rapides. Premier fait de course important dès 7h ce matin : le démâtage du Class40 Lamotte – Module Création (Berry/Le Turquais) survenu par 25 nœuds de vent au portant alors qu’il était en tête de flotte. Voiles de portant déchirées, petits ennuis techniques ont marqué ce premier jour en mer, mais également de superbes glissades entre la pointe de Bretagne et le golfe de Gascogne. L’heure du changement de rythme a sonné : le vent a basculé au sud et les vitesses redescendent au compteur. Leyton, Solidaires En Peloton – ARSEP et Charal sont en tête des classes Class40, Multi50 et Imoca.

Class40 : le pari de Crédit Mutuel
Ils sont deux équipages la nuit dernière, Lipinski/Hardy et le duo mixte Pourre/Luciani à s’être fait la malle près des côtes anglaises en vue de doubler le DST (dispositif de séparation de trafic) par l’ouest pour garder un meilleur angle quand le vent basculerait au sud. Sur leur tout nouveau Class40 Crédit Mutuel au nez rond et spatulé signé David Raison, les deux lascars ont le sourire. Joint ce midi à la vacation, Adrien Hardy semblait un homme heureux. « Tout va bien pour nous, on est en route pleine balle vers l’Atlantique en bâbord amures. On découvre le bateau dans du vent fort, on est contents ». 5e au classement de 16h, le tandem tente un beau coup qui pourrait s’avérer payant dans les prochaines heures. Si les favoris comme Leyton et Aïna Enfance & Avenir sont bien aux-avants-postes sur cette entame tonique, deux belles surprises sont à souligner : Kito de Pavant et Achille Nebout sur Made in Midi sont 3eau classement de 16h sur un Class40 de 2013. Le duo mixte, Charles Louis Mourruau et Estelle Greck sur Entraide Marine – ADOSM tient bien la cadence à la 7e place sur leur Pogo S2 de 2010 ! 

Multi50 : Solidaires En Peloton – ARSEP ouvre la route vers le Brésil
Thibaut Vauchel-Camus et Frédéric Duthil ont pris les devants largement, mettant déjà 36 milles d’écart avec leurs camarades de jeu, Primonial et Groupe GCA – Mille et un sourires. 422 milles avalés en 24h, c’est pas mal ! Cet après-midi le vent à basculé du nord-est au sud en mollissant. Le jeu va maintenant consister à éviter une zone sans vent dans l’est du golfe de Gascogne, et pointer au sud-ouest les étraves sur une route un peu cabossée au plus près du vent. Il va falloir être aux réglages et rester vigilant quant aux caprices du vent.

Imoca : Du monde aux trousses de Charal
Quelle trajectoire magistrale ! Jérémie Beyou est Christopher Pratt se sont offerts des pointes à près de 28 nœuds, plus rapides parfois que les Multi50. « Normalement, on va se dégager de l’influence du front avec une zone moins ventée. Mais ce sera une allure bien engagée et il va falloir qu’on s’habitue parce que ça va être comme ça jusqu’à Bahia. » expliquait Christopher Pratt lors de la vacation de midi. Il n’y aura donc aucun répit ! Derrière Charal, la bataille fait rage : Initiatives Cœur, Apivia, 11th Hour Racing sont aux trousses. Hugo Boss met du nord dans sa route, Apicil choisit de rester au vent de la meute : 50 milles d’écart en latéral sur la flotte des Imoca, les stratégies se mettent en place.

Avaries
Lamotte – Module Création, un des grands favoris à la victoire en Class40, a démâté ce matin au grand large de Roscoff. Luke Berry et Tanguy Le Turquais qui naviguaient par 25 nœuds de vent sur une mer formée, étaient en tête au classement provisoire. Ils sont arrivés aux alentours de 16h dans le port de Roscoff.

Arrêts au stand
V and B – Mayenne fait escale à Brest. Maxime Sorel et Guillaume Le Brec ont constaté la nuit dernière un souci technique important sur le tirant de l’outrigger (barre de flèche qui soutient le mât) bâbord du plan VPLP – Verdier 2007. « C’est le truc qui n’arrive normalement jamais car c’est le tirant sous le vent qui s’est endommagé » précisait Maxime Sorel ce matin. « Nous n’avons pas d’autres choix que de s’arrêter afin de réparer. Selon les fabricants, il y a trop de risque de démâtage. Toute mon équipe se mobilise pour trouver une solution afin de changer ce tirant. »

Suite au talonnage de leur Imoca MACSF hier au passage de la bouée Région Normandie devant Etretat, Isabelle Joschke et Morgan Lagravière ont pris la décision avec leur équipe technique de faire un stop à Brest pour contrôler la quille. MACSF reste en course.

William Mathelin Moreaux blessé, le Class40 Beijaflore se déroute. Marc Guillemot et William ont contacté leur équipe à terre à 14h15 pour les prévenir que le jeune skipper s’est blessé à l’épaule à bord du Class40 Beijaflore. Le bateau fait actuellement route vers le port le plus proche, où il sera pris en charge. 




28 octobre à 16H29

La transition terrien /marin a été intense. Après une semaine de folie au Havre entre organisation et social Life ( plus une petite angine pour ma part...) , nous sommes partis épuisés. Nous n’attendions qu’une chose, les derniers jours: retrouver notre élément,La mer !

Et bien nous avons été gâtés ! Après un beau départ et des conditions faciles les premières heures, notre première nuit à été intense. Changement de spi, prises de ris, etc... jusqu’au petit matin tout allait bien, nous avions une belle avance sur nos concurrents, nous étions heureux. Puis un grain à 35 noeuds nous à fait partir au lof, battre le spi et il s’est déchiré net! Notre spi médium est en stand by pour un bon moment. Du coup gros coup de « frein à main » sur notre vitesse globale, nous avons perdu toute notre avance et actuellement luttons contre les courants aux abords de Ouessant.

Mais bon, nous sommes de nature optimiste et ceci ne va pas freiner notre motivation gonflée à bloc, la route est longue jusqu’au Brésil , on va continuer à se battre, comptez sur nous :)



28 octobre à 15H30


 

A la suite du talonnage à la bouée d’Etretat le 27 octobre, l’équipage en lien avec le team manager a décidé de faire route vers Brest pour réparer les dégâts causés à la quille. L’IMOCA MACSF reste en course et repartira dès que possible.
Lors du passage de la bouée Région Normandie au pied des falaises d’Etretat, l’IMOCA MACSF a touché le fond et s’est immobilisé quelques secondes avant de repartir.
La skipper Isabelle Joschke et son co-skipper Morgan Lagravière avaient ralenti l’allure pendant la nuit de dimanche à lundi pour observer les éventuels dégâts causés à la quille.
L’équipage qui avait mis cap sur Lorient pour réparer le bateau dont la quille est fragilisée, a finalement décidé de s’arrêter à Brest.


L’IMOCA MACSF reste néanmoins dans la course et repartira dès que possible.



28 octobre à 15H25

 

William Mathelin Moreaux blessé, Beijaflore se déroute

Marc Guillemot et William Mathelin Moreaux ont contacté leur équipe à terre à 14h15 pour les prévenir que William s’est blessé à l’épaule à bord du Class40 Beijaflore.
Le bateau fait actuellement route vers le port le plus proche, où il sera pris en charge.

 


28 octobre à 14H45

« On est bel et bien partis ! Nous sommes sortis de la Manche ce matin et c’est un soulagement. Nous avons du temps gris, des grains, bref, c’est la routine pour un mois d’octobre. On a réussi à passer la canal du Fromveur in-extremis pour bénéficier du courant fort car il y a de forts coefficients en ce moment. Ensuite, on a fait la même chose au raz Blanchard mais avec moins de réussite car nos poursuivants ont réussi à revenir sur nous. Ça va être comme ça pendant les 15 prochains jours avec des moments où l’on gagne et d’autres où l’on perd du terrain. On fait maintenant route au sud, dans le Golfe de
Gascogne. Les premières manœuvres sont toujours difficiles après avoir passé 10 jours au Havre mais on a vite trouvé notre rythme. Depuis le départ, on n'a pas vraiment mangé, juste du grignotage mais le vrai repas (chaud) est pour aujourd’hui. A bord, le moral est super bon, on sait que la route est longue et semée de pièges. On va maintenant croiser un peu moins de cargos et c’est une bonne nouvelle. La première nuit, nous avons eu à négocier beaucoup de croisements et c’est toujours délicat. On attaque maintenant le Golfe de Gascogne et c’est un sacré morceau. »




28 octobre à 14H29

Ils sont deux à bord des Multi50, mais un troisième équipier les aide à terre. C’est le routeur. Parce que les Multi50 sont des bolides un peu scabreux nécessitant une veille permanente sur le pont, parce que leur habitacle n’est pas plus grand que la niche d’un chien et que le chavirage fait partie des possibles, les navigateurs ne peuvent pas passer trop de temps à la table à cartes. Les skippers reçoivent donc des infos et des conseils depuis la terre pour arriver au Brésil si possible en tête et sans casse.

Julien Villion pour Primonial, Erwan Tabarly pour Solidaires En Pelonton ARSEP et Christian Dumard pour Groupe CGA – Mille et un sourires : ce sont les trois routeurs autorisés en Multi50. Sans bottes ni cirés, chez eux devant leur ordinateur, ces hommes vivent pourtant au même rythme qu’en mer, les paquets d’eau et les manœuvres en moins. « C’est scabreux en Multi50, les mecs sont très exposés sur leurs bolides. Mon boulot, c’est de trouver les routes où Sébastien et Matthieu peuvent passer sans tout casser la première semaine et ensuite aller le plus vite possible pour rejoindre Salvador de Bahia » explique Julien Villion. Mais la communication n’est pas si simple entre la mer et la terre. « Cela peut être limpide pour moi mais expliquer une stratégie aux gars qui n’ont pas dormi où viennent de faire une manœuvre, ce n’est pas du tout la même histoire. Il faut comprendre dans quelle situation physique et mentale ils se trouvent. » poursuit Julien.

C’est pourquoi, les skippers choisissent bien souvent un routeur qui a l’expérience de la navigation en course. Julien Villion, 25 ans, est un Figariste émérite qui connaît la musique de la course au large et le rythme éprouvant qu’elle exige. « On lui parle de notre état de forme, si on est fatigué et qu’on ne se sent pas d’empanner trois fois dans la journée, il trouve une alternative. J’ai une confiance aveugle en son travail, on se connaît bien » confiait Sébastien Rogues avant le départ du Havre.
Erwan Tabarly a une incroyable expérience du large en Figaro, en multicoque et en Imoca. « C’est la première fois que je fais ça » racontait-il au téléphone cet après-midi. « C’est super intéressant. Je n’ai pas dormi cette nuit car il y avait du vent, de la mer, et des empannages à faire entre Cherbourg et le DST des Casquets. Il fallait vraiment suivre cette sortie de la Manche » Tôt le matin analyse des fichiers, proposition et conseils via messagerie aux marins, suivi permanent, veille, c’est le quotidien des routeurs. « Je n’impose rien, je propose et ils font ce qu’ils veulent. Ce sont les pilotes, les décideurs, je propose une route optimale en ayant conscience de leur difficulté en mer. » poursuit Erwan.

Cet après-midi les routeurs bûchent pour affiner les trajectoires vers le sud ou le sud-ouest. Impossible d’en savoir plus, compétition oblige !




28 octobre à 12H30



" Première nuit bien humide et fraîche à bord de Groupe Sétin. Du coup, un bon café chaud en terrasse avec Gildas pour nous réchauffer. Tout va bien à bord." Manu



28 octobre à 11H53

Effectivement, une nuit un peu agitée.. on était content de notre trajectoire, avec une bonne vitesse au portant dans le groupe de tête (3ème position au classement de minuit), et on s'est retrouvé avec le spi à l'eau à la traîne derrière le bateau! le point d'accroche de la chaussette a cassé  là -haut, c'est devenu vite le bazarre! On a arrêté le bateau pour tout récupérer, mais en lambeau après une petite heure de boulot! On a renvoyé le petit spi une fois remis en ordre, au bout de 20 mn, pareils!! on a pu le récupérer intact celui là! On fait route sous genak depuis pour conserver le matériel! on se concentre sur la météo à venir, il y a de quoi se creuser la tête!!Je crois que dans la nuit il y a eu pire que nous?

Louis




28 octobre à 11H30


 

Maxime Sorel et Guillaume Le Brec ont constaté cette nuit un souci technique important sur le tirant de l’outrigger* bâbord du plan VPLP – Verdier 2007. Après discussion avec son équipe technique, le duo a décidé de faire route vers Brest afin d’essayer de réparer le tirant. « C’est le truc qui n’arrive normalement jamais car c’est le tirant sous le vent qui s’est endommagé »précise le skipper originaire de Cancale.« Nous n’avons pas d’autres choix que de s’arrêter afin de réparer. Selon les fabricants, il y a trop de risque de démâtage. Toute mon équipe se mobilise pour trouver une solution afin de changer ce tirant. » V and B – Mayenne avait bien débuté sa Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre et était totalement dans sa course quand cette péripétie technique est arrivée. Maxime et Guillaume sont attendus vers 14h00 à Brest.

Plus d’informations à suivre…

*L’Outrigger est un espar latéral perpendiculaire à l’axe du bateau. Il fait office de barres de flèche montées latéralement sur le pont au niveau du mât.

 

28 octobre à 10H02

Ce matin, alors qu’on naviguait avec 30 noeuds de vent par 150 degrés et on cherchait à pousser le bateau au maximum, le spi medium a explosé suite à une grosse vague... Impossible de le réparer.

Je crains que sans spi medium, on ne puisse pas vraiment disputer une vraie course. Nous allons d’abord nous reposer un peu et après nous réfléchirons sur la suite.


 

28 octobre à 09H17

Premier carnet, première galère !

Bon ben, ce ne sont pas des très bonnes nouvelles mais on verra comment ça évolue...

Commençons par le bien : bon départ en bout de ligne avec le nouveau Bureau Vallée et Hugo Boss... Un peu chaud car le courant nous montait sur la ligne et il a donc fallu faire des petites vagues, c'est-à-dire descendre puis lofer pour se ralentir et en rythme avec Bureau Vallée qui faisait de même...

Ensuite on s'est fait écraser par les foilers et sommes restés au large pour faire un minimum de virements de bord...

En fait il fallait tricoter à la côte ce qu'ont bien fait les Class40 qui n'ont pas de dérive ni de quille pendulaire et donc peuvent enchaîner les virements.

A Etretat, ce n’était pas terrible pour nous mais nous avons relancé avec le grand gennak que nous avons toujours pour aller chercher le nord du DST Casquets.

Le vent de nord-est évolue de 15 à 20 nœuds et on descend agréablement même si il fait bien froid...

Ce qui ne va pas : je suis allé contrôler le vérin hydraulique de bascule de la quille car avons eu des soucis lors du convoyage et j'ai trouvé une mare d'huile dessous... J'ai donc resserré le flexible neuf et remis 1 bon litre de liquide.

On va voir comment ça évolue mais je n’aime pas ça car on n’a pas beaucoup de solutions si ça se dégrade ou si on n’arrive pas à récupérer l’huile pour la recycler...

On va voir pour les prochains quillages ce qui se passe réellement et croisons les doigts.

On vous tient au courant…

Erik et Tolga

 

28 octobre à 09H13

Bonjour à tou(te)s

la transition entre le confort douillet du Havre et les conditions à bord de Made in Midi est radicale.
Achille et moi avons attaqué cette transat pied au plancher. un très bon départ, un bon louvoyage dans le fort courant le long des falaises et une bonne bagarre avec les favoris en Class40.
Bien contents de passer en tête la bouée d'Etretat devant quelques IMOCA.
La suite a été plus difficile. Sous spi notre bateau n'a pas la vitesse des bateaux récents et nous n'avons que régressé au classement. Pas très encourageant pour la suite!!!
Nous sommes sous petit spi depuis quelques temps car le vent monte et va devenir fort dans les prochaines heures.
En attendant, on essaye de faire des petites siestes à tour de rôle.

a +

Kito et Achille, Made in Midi


 

28 octobre à 09H10

Les restes de la dépression tropicale Pablo viennent à la rencontre des 59 concurrents de la Route du Café. Sa trajectoire nord et l’angle assez inhabituel de son front chaud vont changer brutalement les conditions dans l’après-midi pour les leaders. En attendant la seconde perturbation qui va commander toute la première semaine de course, la porte de l’ouest pourrait bien s’être refermée même si des décalages en longitude restent possibles.

 

Tous au Sud ?

A en croire les skippers au départ du Havre,  la flotte risquait d’éclater en deux groupes dès la sortie de Manche. Cap vers Terre Neuve ou l’Afrique. Et faites vos jeux ! 

Ce matin, on constate que l’essentiel des binomes suit une route assez classique en privilégiant le rapprochement vers le but vers l’est des Açores. La première nuit tonique et usante a-elle ramené à une réalité que les grands débats autour des fichiers météo fait parfois oublier ? Il y a peut-être un peu de celà et Yoann Richomme concédait finalement à la vacation  ce matin que la route de l’ouest envisagée au départ, contournant tout le grand système dépressionnaire qui s’installe en ce moment sur l’Atlantique, était « sans doute assez risquée et casse bateau ». Elle rallonge aussi le chemin vers le Brésil de quelques 400 milles, près de 10% du parcours ce qui est sacrément risqué. Surtout, la position en latitude des systèmes a un peu évolué depuis le départ. A commencer par la petite perturbation Pedro qui pousse vers le nord et dont le front associé va commander la stratégie dans les prochaines heures. Le grand contournement parait dans ces conditions encore plus risqué et les skippers préfèrent engranger les milles vers Salvador de Bahia.

Le piège du Golfe 

A l'approche du front, le vent va mollir ce qui devrait rendre la progression assez pénible dans le résidu de houle. La zone de vent faible s’étend au delà de l’axe Ouessant-cap Finisterre ce qui va obliger les skippers à  maintenir une route  abattue bâbord amures toute la journée. Le piège du golfe de Gascogne  semble avoir été très bien identifié par le tandem Vauchel Camus-Duthil en Multi50. Les leaders franchiront le front à la mi-journée à la latitude de la Vendée, ce sera dans l’après-midi et la soirée pour les IMOCA

En arrière du front, le vent va tourner au Sud assez brutalement. L’heure sans doute de gagner dans l’ouest pour quelques heures, en prévision d’une rotation future du vent au sud-ouest. Car la brise va rester  calée sur cet angle au moins 72 heures et c’est bien au louvoyage qu’il va faloir gagner mille après mille vers le soleil…
 

Qui tentera le grand tour ?

En débarquant dans le jeu dépressionnaire plus tard que les leaders, les Class40 pourraient-ils finalement être les plus aptes à tenter dans l’ouest avec un schéma mieux calé ? Pas sur du tout mais  le sens de la trajectoire de Crédit Mutuel et Eärendil qui ont lâché la meute en fin de nuit au large de Jersey pour se recaler en milieu de Manche,  interroge. Ian Lipinski  et Adrien Hardy (Crédit Mutuel) ont réempanné ce matin pour passer juste à l'ouest du DST d'Ouessant où ils refouleront moins de courant qu'à la pointe de Bretagne. Mais Catherine Pourre et Pietro Luciani (Eärendil)  ont continué vers l'ouest. La Cornouaille britannique va les obliger eux aussi à changer d'amure mais réempanneront-ils une fois la côte parée ? Assumer psychologiquement un bord solitaire au 290° quand toute la flotte a tourné les talons vers le sud réclame un sacré culot.

Voila en tous cas un début de course passionnant. Et même si le scenario très tranché annoncé au Havre ne se déroule pas vraiment comme prévu, chaque  décalage ouest peut s’avérer intéressant lorsque toute la flotte sera coincée dans l'Est  de la grande dépression stationnaire à partir de demain, obligée à louvoyer pour parer les côtes Portugaises.

 

28 octobre à 09H10

Hello la terre, 

Et voilà c'est parti, je prends le temps de vous écrire un petit message en attendant que le vent monte. 

Nous avons fait un bon départ, mais avons eu du mal à trouver la bonne cadence... Nous avons réussi à dormir un peu entre deux changements de voiles et une prise de ris dans la GV. 

Groupe GCA Mille et un sourires va bien... Même si l’on sent que nous pouvons encore progresser dans les réglages !  

La pression du départ retombe doucement. Les au-revoir sont toujours aussi touchants et les cris des spectateurs toujours aussi réchauffants... une journée bien éprouvante... 

Merci à tous de nous avoir accompagnés sur ce départ de la Transat Jacques Vabre 2019... On ne va rien lâcher, le jeu de la stratégie a déjà commencé, nos concurrents sont passés au sud de la zone interdite des Gasquet alors que nous sommes passés au nord... 

Voilà,  le vent rentre doucement, il va falloir que j’aille sur le pont être près des écoutes, prêt à choquer si le bateau enfourne... la nuit va être fatigante et humide.

Bonne journée à tous !

Gilles et Antoine


 

28 octobre à 08H50

À 7h50 ce matin, alors qu'ils menaient la flotte des Class40, Luke Berry et Tanguy Le Turquais ont joint la direction de course de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre pour signaler que le Class40 Lamotte - Module Création avait démâté.

Nos deux skippers vont bien et sont en sécurité à bord du bateau.

 

28 octobre à 07H14

Le rythme a été soutenu toute la nuit pour les 59 binômes de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre qui convergent ce matin vers Ouessant. Le Multi50 Solidaires en Peloton ARSEP joue toujours le rôle d’éclaireur et vient de passer au sud du DST (Dispositif de Séparation de Trafic) qui balise la sortie de la Manche. Même si de petits décalages sont à noter, l’heure n’est pas aux grandes manoeuvres et aucun bateau n’a pour l’instant optionné franchement pour se positionner vers l’ouest comme annoncé au départ. Chacun se concentre pour l’instant sur le pilotage car les conditions sont musclées avec plus 30 noeuds et une mer courte qui ont obligé l’ensemble de la flotte à se mettre directement dans le bain.

IMOCA : Les bateaux à dérive ouvrent le bal
Les bateaux à dérive mangent-ils leur pain blanc ? Toujours est-il qu’aux allures portantes, lorsqu’il s’agit de glisser sous spi le plus proche du vent arrière, les meilleurs d’entre-eux n’ont aucun problème de vitesse par rapport aux foilers. Hier soir, le tandem Cremer-Le Cléac’h (Banque Populaire IX) passait en tête au ras du cap de la Hague  et ce matin, c’est Groupe Apicil (Damien Seguin,Yoann Richomme) qui avait pris la tête, juste devant… Nicolas Troussel et Jean Le Cam, embarqués eux aussi sur un IMOCA datant de 2007 qu’ils exploitent à merveille. « Ça bombardait fort sous grand spi tout à l’heure et on a préféré affaler pour sauvegarder cette voile qui nous serivra beaucoup dans les alizés. On est super content de notre position et la bonne nouvelle, c’est de voir que tout le monde converge vers le golfe de Gascogne. Les fichiers ont encore bougé et je crois que l’option ouest ne va pas tenter grand monde » analysait ce matin Yoann Richomme qui hésitait  même à passer au Sud de l’île d’Ouessant pour gagner au maximum sur la route qui conduit à Salvador de Bahia.
A noter tout de même le petit décalage  d’un groupe emmené par Hugo Boss dans lequel on retrouve Maître CoQ et Charal qui est allé chercher son point d’empannage plus près des côtes anglaises. Question d’angle pour trouver la meilleure vitesse ou amorce d’un choix tactique ? Toujours est-il que ce matin, ce groupe se réalignait sur la flotte, ce qui pourrait confirmer que la voie de l’Ouest n’a finalement pas été retenue après la réception du fichier météo du soir…
Dernier des foilers mis à l’eau en septembre, Advens for Cyberscurity a été obligé de s’arrêter à Cherbourg hier soir vers 23 h 00 pour réparer des problèmes de vérins de pilote automatique. Thomas Ruyant et Antoine Koch ont du attendre quatre heures comme le réglement l’impose pour repartir et ferment la marche à quelques 80 milles des leaders.

Multi50 : Vauchel-Camus- Duthil impriment le rythme
En tête sur la ligne de départ du Havre, Thibault Vauchel-Camus et Frédéric Duthil sont clairement au rendez-vous de cette 14ème Route du Café. Leur trimaran bleu est le premier à s’extraire de la Manche ce matin. Avec une vingtaine de milles d’avance sur Primonial et 30 sur Groupe GCA Mille et un sourires, Thibault et Frédéric impriment un rythme soutenu sous  gennaker et n’ont pas hésité à multiplier les empannages cette nuit pour rester sur leur schéma tactique qui les fait passer au plus près de la pointe de la Bretagne. « Il y a une petite molle à l’approche  de la première dépression et on va chercher à naviguer  le plus Sud possible. Cette nuit, tout s’est bien passé mais on a eu des claques jusqu’à 30-35 noeuds et il falait être vigilant » racontait ce matin à la vacation Thibault Vauchel Camus.

Class40 : Les gros bras au rendez-vous
Après un très bon départ qui les plaçait en tête à Etretat, Kito de Pavant et Achille Nebout n’ont rien pu faire face aux derniers protos. « Sous spi Made in Midi n'a pas la vitesse des bateaux recents et nous n'avons que regressé au classement. Pas tres encourageant pour la suite !!! » soulignait Kito dans son message du matin.
En Class40, le conflit des générations dessine en effet la hiérarchie au classement ce matin. Au large des îles Anglo-Normandes, les favoris sont avant-postes avec dans un rayon de 5 milles,  Lamotte-Module Création, Leyton, Crosscall Chamonix Mont Blanc, et Banque Du Léman, seul le Pogo de Charles-Louis Mourruau et Estelle Greck faisant de la résistance. Sous petit spi dans des conditions toniques, les meilleurs naviguent juste devant la queue de flotte des IMOCA, alors que le dernier des 27 Class40 pointe à plus de 50 milles.

 

source/Transat Jacques VABRE

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