Des lions menés par des ânes[1] ...
Comment un gouvernement acculé et apeuré a-t-il sciemment menti aux Français sur les masques et les tests ?
Comment la France a-t-elle choisi de confiner l'ensemble de sa population depuis le 17 mars 2020, dans l'urgence, sans préparation, sans plan de sortie...et sans armes ?
Le 6 mai 2013, une note du Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN) propose un plan de réforme de l'utilisation des masques de protection à l'usage des travailleurs. Cette note s'inscrit dans le cadre d'une réforme de l'emploi des stocks de masques FFP2 et chirurgicaux, qui étaient en 2011 de plus d'un milliard six-cents millions sur le territoire national, faisant de la France le plus grand stockeur de masques au monde. La note du SGDSN, validée par son secrétaire général de l'époque, M. Francis Delon, indique que les masques FFP2 sont peu susceptibles d'être utilisés au quotidien par le grand public car inconfortables. Il indique également que les masques chirurgicaux, plus légers, devraient être mis à disposition des travailleurs car plus faciles à porter, à manipuler. L'ère est au transfert de responsabilité et de stockage des masques de l'Etat, vers les entreprises, pour économiser la somme faramineuse de ... 10 millions d'Euros. Aucune orientation stratégique dans cette note. Aucune mise en garde sur le danger de voir disparaitre les stocks stratégiques de masques. Pire : aucune recommandation de mettre en place un plan d'action visant à obliger les entreprises à justement se constituer des stocks en contrepartie, alors que le SGDSN met en musique depuis longtemps les plans Vigipirate, PCA (plans de continuité d'activité) etc. La doctrine est transmise au cabinet du premier ministre, dont dépend le SGDSN, qui tranche avec le ministère de la santé de l'époque, dirigée par la ministre socialiste Mme Marisol Touraine. Le stock stratégique de masques français est donc petit à petit écoulé, sans renouvellement. Les entreprises n'ont de leur côté aucune injonction ni règlementation, pourtant si fournie en matière de sécurité du travail avec ses idéogrammes abscons affichés près de la machine à café et ses normes ubuesques qui font vivre tant de consultants et d'inspecteurs du travail.
A Wuhan, un laboratoire classé « P4 » qui travaille sur les coronavirus
Pendant que le stock de masques se vide, la France inaugure en grande-pompe à Wuhan (R.P. Chine), un laboratoire classé « P4 », censé abriter de la recherche sur les virus.
[1] Phrase attribuée à Winston Churchill en évoquant les soldats français et leurs généraux
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