Quatre phénomènes se conjuguent pour fragiliser sa présidence au point où il pourrait être poussé à quitter l’Élysée avant 2022.
La première source d’affaiblissement de son mandat réside dans le caractère restreint, voire friable, de son socle électoral originel.
Le président Macron appartient à la droite orléaniste. Comme VGE, François Bayrou ou Alain Juppé (un gaulliste contrarié). Et ce n’est pas un crime.
C’est une famille de pensée et d’action qui chérit des idéaux et des projets (faire l’Europe fédérale, libéraliser l’économie et favoriser les milieux d’affaire) parfaitement respectables.
Seulement, une telle étiquette ne rassemble guère plus de 15 % de l’électorat.
L’ observateur avisé de la chose publique qu’est Jérôme Jaffré, le directeur du CECOP (Centre d’études et de connaissances sur l’opinion publique) analysait justement dans les colonnes du Figaro[1] : « le macronisme, sous forme de parti politique, est ramené au niveau historique du centre sous la Ve République soit 15% des suffrages exprimés. »
Or, ce socle étroit, le fondateur d’En marche n’a pu l’élargir à 25 % qu’en offrant aux électeurs un story telling tendant à leur faire croire qu’il incarnait d’une volonté farouche de rupture et de réinvention de l’offre politique.
Retrouvez l'intégralité de cet édito sur GlobalGeoNews.com