LA FEMME AFRICAINE CÉLÉBRÉE LE 31 JUILLET
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Article N°22968

LA FEMME AFRICAINE CÉLÉBRÉE LE 31 JUILLET

Démarrée par l’initiative d’une grande militante féministe malienne, Awa Kéita, la Journée Internationale de la Femme Africaine (JIFA) a été créée en 1962 et promulguée par l’ONU et l’OUA, le 31 juillet 1963. 
 

Le 31 juillet a été consacré "Journée de la femme africaine". L’histoire nous dit que le 31 juillet 1962 à Dar es Salaam (Tanzanie), des femmes de tout le continent africain s'étaient réunies pour la première fois pour créer la première organisation de femmes, la "Conférence des Femmes Africaines" (CFA), qui deviendra "Organisation" Panafricaine des Femmes (OPF) après le Congrès de Dakar (Sénégal) en 1974 ou le 31 Juillet a été consacré Journée de la Femme Africaine.

Les objectifs prioritaires du mouvement étaient la libération totale du continent africain, l'élimination de l'apartheid et l'instauration d'une justice commune qui défende les droits de l'Homme en tant qu'être humain.

La Journée Internationale de la Femme africaine offre aux africaines un cadre d’échanges avec leurs gouvernements sur les contraintes majeures à leur bien-être et au développement du continent. A ce titre, l’OPF (l'Organisation panafricaine des femmes) invite chaque année ses pays membres à célébrer cette journée afin de créer l’opportunité de capitaliser les réalisations accomplies surtout en faveur de l’égalité des sexes et des droits de la femme et du développement en Afrique.

Malgré l’adoption de plusieurs conventions internationales et de protocoles qui réaffirment l’égalité des sexes, la discrimination et les préjugés freinent encore l’émancipation des femmes sur le continent africain. Elles ont du mal à s’afficher dans plusieurs  secteurs d’activitécontrairement à l’économie non monétaire (agriculture de subsistance, procréation et éducation des enfants, tâches ménagère) où elles occupent une place prédominante dans le système.

Du chemin a été parcouru, mais il en reste encore. En matière de santé par exemple, les chiffres de la banque mondiale sont alarmants. En effet, dans des pays tels que l’Angola, le Mozambique, le Liberia ou encore la Sierra Leone, une fillette sur 20 perd la vie à l’accouchement. Dans plus d’une vingtaine de pays en Afrique, les jeunes filles continuent également de subir des mutilations génitales. 

Dans le domaine de l’éducation, même si des progrès ont été accomplis, il reste encore beaucoup à faire. Des chiffres qui démontrent que même si une évolution est observée, le continent africain dans son ensemble peine à atteindre l’égalité des sexes en matière d’accès à l’éducation.

Il ne pouvait pas en être autrement, la Cote d’Ivoire engagée dans sa bataille pour l'émancipation des femmes, la scolarisation des jeunes filles, la parité du genre n’est pas en reste de cette célébration. Selon la ministre ivoirienne de la femme, de la famille et de l’enfant Bakayoko-Ly Ramatale le gouvernement a, depuis près d'une décennie, « fait de l'éducation de la fille et de la formation de la femme, un axe essentiel de sa politique. » a-t-elle indiqué dernièrement devant l'Assemblée nationale. Elle s’est même réjouie dela forte représentation des femmes au niveau des assemblées élues.

Les festivités de cette édition se feront à Odienné dans le nord du pays.
 


 

Chantal K.

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